Quels moyens de limitation de la propagation du bruit ?
La question des moyens de limitation de la propagation du bruit (en relation avec des problématiques variées) est importante pour qui se préoccupe du confort acoustique de bâtiments, de la protection de travailleurs ou de la préservation de l'environnement.
Quels moyens de limitation de la propagation du bruit utilisés spécifiquement à l'intérieur de bâtiments ?
Il n'y a, au fond, qu'une catégorie de moyens de limitation de la propagation du bruit utilisés spécifiquement à l'intérieur de bâtiments:
- celui qui a à voir avec la correction acoustique: il s'agit de la mise en oeuvre de matériaux absorbants (selon les possibilités: sous la forme d'un revêtement mural, ou/et sous la forme d'un plafond suspendu ou de baffles suspendus ou/et sous la forme d'un revêtement de sol) qui permettent d'augmenter la décroissance sonore spatiale et donc, par exemple, dans des locaux de travail, de limiter la propagation du bruit de machines ou de lignes de production vers des postes de travail distants (et, ce qui n'est pas rien: en limitant l'amplification des niveaux sonores due aux effets de la réverbération, ce qui peut avoir son importance aussi dans des locaux techniques). La caractéristique principale recherchée est l'absorption acoustique (le coefficient d'absorption acoustique, variable selon la fréquence, est exprimé en %) ; la performance, en termes de limitation de la propagation du bruit, est croissante avec cet indicateur (à la condition qu'une proportion suffisante de la surface totale des parois d'un local soit traitée, et que la distibution des surfaces absorbantes soit assez homogène). Dans une salle anéchoïque (utilisée pour des travaux de R&D en acoustqiue, dans l'industrie comme à l'université ou dans des écoles d'ingénieur), le but est de s'affranchir des limites physiques que constituent les parois d'une salle d'essais ou d'un laboratoire.
Quels moyens de limitation de la propagation du bruit utilisés indifféremment à l'intérieur ou à l'extérieur de bâtiments ?
Les moyens de limitation de la propagation du bruit utilisés indifféremement à l'intérieur ou à l'extérieur de bâtiments peuvent être classés en différentes catégories:
- ceux qui ont à voir avec l'isolation acoustique: il s'agit de s'opposer à la propagation des sons par la mise en oeuvre de structures acoustiques telles que des éléments d'enveloppe de bâtiments ou de constructions à l'intérieur de bâtiments (consistant en des structures entièrement enveloppantes: encoffrements pour matériels bruyants, cabines acoustiques [1] [2] [3]) e.g. planchers, toitures, murs et cloisons - qui peuvent inclure des portes et des fenêtres -. Pour des constructions (logement, local tertiaire, bâtiment industriel) l'isolement aux bruit aériens illustre la limitation de la propagation du bruit des espaces bruyants vers les espaces à protéger (intérieurs ou extérieurs). La caractéristique principale recherchée est l'affaiblissement acoustique (l'indice d'affaiblissement acoustique, variable selon la fréquence, est exprimé en dB) ; la performance, en termes de limitation de la propagation du bruit, est croissante avec cet indicateur
- ceux qui ont à voir avec l'effet décran acoustique: il s'agit de constructions (écrans anti-bruit) qui s'opposent à la propagation du bruit à des emplacements spécifiés. Les caractéristiques principales recherchées sont l'affaiblissement acoustique et l'absorption acoustique tels que mentionnés ci-dessus et ci-dessous ; la performance sur site dépend du positionnement, par rapport au dispositif de limitation de la propagation du bruit, de la source sonore et de l'emplacement que l'on souhaite protéger, de la différence de trajet des ondes sonores induite par la présence du mur anti-bruit (e.g. dépendant de sa hauteur, s'il est illimité en longueur) et des propriétés, en termes d'absorption des sons, des surfaces adjacentes (e.g le plafond suspendu d'un open space, la sous-toiture d'un bâtiment industriel)
- ceux qui ont à voir avec la limitation de la transmission de bruit solidien. La caractéristique principale recherchée est le filtrage des vibrations (le taux de filtrage des vibrations, variable selon la fréquence, est exprimé en %) ; la performance, en termes de limitation de la propagation du bruit, est croissante avec cet indicateur. Les dispositifs de découplage (plots à ressort lorsqu'il s'agit d'obtenir des performances en basse fréquence e.g. dès lors que l'on envisage un concept du genre "boite dans la boite", plots et supports en élastomère sont utiles pour la suspension antivibratoire de matériels dans des locaux techniques, chaufferies ainsi que pour la désolidarisation de tuyauteries et de gaines)
- ceux qui ont à voir avec la réduction du bruit pour des réseaux aérauliques ou des installations avec des fluides sous pression e.g. au niveau d'ouvertures ou d'évents. La caractéristique principale recherchée est la perte d'insertion (vatriable selon la fréquence, exprimée en dB) inséparable de la performance aéraulique (i.e. la perte de pression totale) qui ne doit pas diminuer l'efficacité de l'installation. Les silencieux sont des dispositfs de limitation de la proagation du bruit avec une conception, une forme, des dimensions, uen cosntruction très variable selon le contexte (il y a de grosses différences entre un silencieux d'un réseau de Chauffage Ventilation Climatisation - CVC -, impliquant de l'air à faible débit avec des condtions thermodynamques quasi-atmosphériques et un silencieux d'échappement pourturbine à gaz impliquant un gaz de combustion à très haute température et à grande vitesse)
Ce que propose ITS vis-à-vis des moyens de limitation de la propagation du bruit ?
Ce que propose ITS vis à vis des moyens de limitation de la propagation du bruit (suivant le contexte):
- audit et conseil: mesurages sonométriques sur site pour diagnostic, simulations en acoustique, étude d'impact, caculs de dimensionnement de matériels d'insonorisation
- commercialisation de tous les moyens de limitation de la propagation du bruit: pour l'isolation acoustique (produits et systèmes constructifs pour tous types de constructions - bâtiment et industrie -), pourla mise en oeuvre d'écrans acoustqiues (murs anti-bruit dans tous les cas de figure, claustras insonorisants pour salles de restaurations et bureaux collectifs), dispositifs anti-vibratoires, silencieux en tous genres (tous ces matériels: mis au point et construits dans une perpective de performance durable)
Qu'on se le dise !
[1] les cabines pour musiciens permettent la pratique d'un instrument de musique en s'affranchissant du bruit environnnat, et sans gêner les voisins (un certain degré d'anéchoïcité est requis à l'intérieur)
[2] dans certains milieux de travail, des cabines sont des constructions spécialement conçues pour protéger des personnes (par exemple, des opérateurs de machines) du bruit ambiant
[3] des cabines audiométriques sont des constructions spécialement conçues pour permettre des examens et tests liés à l'audition
Quels moyens de réduction du bruit à la source ?
La réduction du bruit à la source consiste à diminuer la puissance acoustique d'un matériel ou d'un équipement bruyant, par des moyens tels qu'un encoffrement (capot insonorisant) pour une machine, un cloisonnement insonorisant pour une zone bruyante dans un atelier par exemple, un silencieux pour une bouche de ventilation (ou bien une aspiration / extraction / refoulement liée à un process industriel).
Réduction du bruit à la source au moyen d'encoffrements ou de cloisonnements insonorisants
La réduction du bruit à la source au moyen d'encoffrements ou de cloisonnements insonorisants consiste à mettre en oeuvre une séparation continue entre deux espaces:
- celui qui contient la source de bruit (même quand il n'y a qu'une seule machine ou un seul équipement, la source de bruit n'est pas toujours unique - lorsque différents organes ont des émissions sonores significatives -)
- celui que l'on souhaite proréger du bruit
En pratique, la réduction du bruit à la source peut prendre des formes assez différentes, en relation avec la taille qui doit être envisagée:
- capots, capotages insonorisants pour des sources sonores de taille petite ou moyenne e.g. pompes, corps de ventilateurs, petits moteurs (thermiques ou électriques), compresseurs de capacité limitée
- encoffrements pour machines en tous genres (travail du bois et du métal, fabrication de carton, tarnsformation d ematières premières pour le secteur de la construction)
- cloisons (entre sol et toiture e.g. en s'appuyant sur deux murs opposés d'un bâtiment) pour des machines et installations bruyantes de garndes dimensions (e.g. rotatives d'imprimerie)
- conteneurs et bâtiments insonorisés pour moteur thermique de forte puissance, compresseurs de grande capcacité, turbines à combustion
Dans de nombreux cas (dans le secteur industriel) la réduction du bruit à la source au moyen d'encoffrements ou de cloisonnements insonorisants peut être réalisée grâce à des constructions métalliques:
- avec une charpente/une ossature
- avec des panneaux d'isolation acoustique multicouches ayant des proriétés à la fois en termes d'affablissement acoustique (i.e. s'opposant à la transmission du bruit) et en terme d'absorption acoustique (i.e. empêchant l'amplification des niveau sonore consécutive - sinon - de la présence d'un obsacle à la propagation du bruit en champ libre); ils peuvent avantageusement être modulaires et démontables (pour permettre des opérations de maintenance)
- avec des bloc-portes acoustiques pour permettre des accès (pour des personnes - à pied ou motorisés - ou pour des matériels)
- avec des chassis vitrés insonorisants pour permettre la visibilité depuis un espace séparé par le dispositif de réduction du bruit à la source ver l'autre
- avec des équipements de réduction du bruit des ouvertures pour la ventilation qui sont souvent nécessaires
Réduction du bruit à la source au moyen de silencieux
La réduction du bruit à la source au moyen de silencieux est requise dans différents contextes:
- lorsque le fluide considéré est de l'air avec une température et une pression proches des conditions atmosphériques
- pour la ventilation d'encoffrements ou de cloisonnements insonorisants, pour les applications - dans les constructions - liées au Chauffage, à la Ventilation, à la Climatisation (CVC)
- pour des procédés industriels impliquant des aérocondenseurs (des dizaines de ventilateurs sont parfois à considérer pour une seule installation), des tours de refroidissement (le diamètre des ventilateurs peut dépasser 10 mètres) , l'entrée d'air de moteurs et de turbomachines (la surface d'entrée peurt dépasser 100 mètres carrés)
- lorsque le fluide considéré est un gaz de combustion (i.e. avec une température très élevée - pouvant atteindre 850 °C dans le cas de process spéciaux, en général entre 500°C et 650 °C lorsqu'il s'agit d'échappements de moteurs thermiques ou de turbines à gaz -)
- lorsque le fluide considéré est un gaz industriel possiblement très froid (s'il est détendu) ou très chaud (s'il s'agit d'un évent de vapeur)
Le principe de fonctionnement (dissipatif i.e. impliquant un matériau absorbant les sons, ou réactif i.e. avec des réflexions sonores induites par la géométrie des parties internes), la conception (acoustique, aéraulique), la construction (choix des aciers, résistance à la pression) doivent être étudiés au cas par cas et peuvent déboucher sur des dispositifs très variés en taille, forme, performance.
Ce que propose ITS en matière de réduction du bruit à la source
Ce que propose ITS en matière de réduction du bruit à la source (suivant le cas de figure):
- un diagnostic sur site avec des mesurages sonométriques
- une mission d'ingénierie pour la recherche et la mise au point de solutions (un tel travail de bureau d'étude peut nécessité des calculs de propagation et d'impact sonore et des dimensionnements en termes d'acoustique et d'aéraulique)
- des matériels de réduction du bruit:
- composants: matériaux insonorisants, panneaux d'insonorisation industriels et bardages acoustiques, silencieux en tous genres
- systèmes: capotages, encoffrements, bâtiments insonorisés complets
Qu'on se le dise !
Quelle différence entre isolation acoustique et correction acoustique ?
L'isolation acoustique et la correction coustique contribuent à la limitation du bruit et au confort sonore dans les bâtiments, cependant avec des moyens d'action bien différents (pouvant parfois être combinés).
L'isolation acoustique
L’ isolation acoustique est l’ensemble des procédés mis en œuvre pour obtenir un isolement acoustique déterminé, c’est à dire une limitation de la transmission du son d’un espace à l’origine du bruit vers un autre que l’on souhaite protéger. Selon le contexte, l'un ou l'autre de ces espaces peut être une pièce ou un local dans un bâtiment (habitation, hôtel, établissement de santé ou de loisirs, lieu de travail) ou l'extérieur (selon le sens de la transmission sonore que l'on souhaite empêcher) ; dans certains cas, les deux espaces entre lesquels l'isolation acoustique doit être envisagée sont à l'intérieur de constructions.
L'isolation acoustique requière ainsi la mise en oeuvre d'une enveloppe continue (avec le moins de faiblesses possibles, étant des trajets indésirables pour les ondes sonores) réalisée avec des éléments variables selon la technologie de construction considérée dans un contexte donné:
- maçonnerie (parpaings pleins ou creux, briques, béton)
- constructions à base de plâtre (carreaux de plâtre, plaques de plâtre cartonnées)
- constructions en bois (naturel ou reconstitué)
- constructions métalliques (le plus souvent: en acier, parfois: en aluminium)
- constructions en verre (e.g. vitrages et baies vitrées, hublot des portes, fenêtres de toit)
Dans la perspective d'obtenir une performance élevée en termes d'isolation acoustique (l'indice d'affaiblissement acoustique - exprimé en dB selon la fréquence, ou en valeur globale, parfois pondérée - est la caratéristique intrinsèque des éléments, la performance étant d'autant plus grande que cet indicateur est élevé), la plus grande partie des murs et cloisons, toits, planchers doit être étanche à l'air; toutefois, des ouvertures sont souvent nécessaires, pour le renouvellement d'air sanitaire de locaux ou bien pour l'évacuation de calories dissipées par des matériels: cela nécessite alors le recours à des silencieux, qui réduisent la propagation du bruit en ne s'opposant pas (trop) au passage d'un fluide (qui est souvent l'air, mais qui peut dans certains cas être un gaz de combustion).
En France, l'isolation acoustique est réglementée pour différents édifices:
- les constructions étant visées par l’Arrêté du 30 juin 1999 relatif à leurs caractéristiques acoustiques
- les constructions étant visées par les arrêtés du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit: établissements d'enseignement, hôtels, établissements de santé
La limitation du bruit au travail (ateliers de production, bureaux) rend nécessaire des travaux d'isolation acoustique dans bien des contextes (pour satisfaire à des contraintes réglementaires ou pour respecter des spécifications normatives se rapportant à la réduction de l'exposition des travailleurs au bruit, ou au confort acoustique des espaces de travail - pas seulement dans le secteur industriel -):
- cartérisations acoustiques et encoffrements de machines
- doublages insonorisants de réseaux de gaines et de canalisations
- constructions de bureaux insonorisés (y compris: les cabines) pour le personnel
L'efficacité d'une isolation est quantifiable sur site (à l'aide d'un sonomètre) selon les enjeux:
- par la mesure de la différence entre les niveaux de pression acoustique entre deux espaces (en dB)
- par la mesure du niveau de pression acoustique dans un des espaces, à un emplacement spécifié (en dB ref. 20 μPa), éventuellement avant et après travaux
La correction acoustique
La correction acoustique consiste à mettre en œuvre matériaux absorbants dans un local en vue de limiter sa durée de réverbération (persistance des sons après arrêt d'un source de bruit), et/ou d'augmenter la décroissance sonore spatiale, c’est à dire en vue d'améliorer l’ acoustique interne d’un local en limitant l'amplification due au phénomène de réverbération.
La correction acoustique requière ainsi la mise en oeuvre (avec une répartition spatiale aussi homogène que possible, le sol n'offrant que rarement des possibilités d'action, en pratique) d'éléments sous des formes qui peuvent varier selon le contexte (et dont certains peuvent parfois être combinés):
- laines minérales
- laines de polyester
- mousses
- panneaux perforés (e.g. en bois ou en métal)
- membranes (i.e. résonnateurs pour absorption acoustique en basse fréquence)
Dans la perspective d'obtenir une performance élevée en termes de correction acoustique (le coefficient d'aborption acoustique - exprimé en % selon la fréquence, ou en valeur globale, parfois pondérée - est la caratéristique intrinsèque des éléments, la performance étant d'autant plus grande que cet indicateur est élevé), une proportion suffisante des surfaces disponibles (variable selon le coefficient d'absorption acoustique des éléments et selon le volume du local) doit être recouverte.
En France, la correction acoustique est réglementée pour différents édifices:
- les constructions sont visées par les arrêtés du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit: établissements d'enseignement, hôtels, établissements de santé
- les locaux de travail [1]
La limitation du bruit rend nécessaire des travaux de correction acoustique dans bien des contextes (e.g. pour respecter des spécifications normatives se rapportant au confort acoustique des espaces concernés) :
- lieux de travail que sont les bureaux e.g. lorsqu'ils sont partagés - c'est le cas des open spaces -, les salles de réunion et de formation
- salles de parole et d'écoute (y compris pour la musique)
- salles sportives (e.g. gymnases, piscines)
- salles de restauration
L'efficacité d'une correction acoustique est quantifiable sur site (à l'aide d'un sonomètre) selon les enjeux:
- par la mesure du temps de réverbération (en s)
- par la mesure de la décroissance du niveau sonore par doublement de distance à la source (en dB)
- par la mesure de la différence entre les niveaux de pression acoustique avant et après travaux (en dB)
Combinaison d'une isolation acoustique et d'une correction acoustique
La combinaison d'une isolation acoustique et d'une correction acoustique est souvent utile:
- pour limiter les transmissions sonores depuis un espace fermé, car l'existence de limites à l'espace qui contient la source de bruit (a fortiori lorsqu'il y en a plusieurs) induit (par rapport au champ acoustique libre) une amplification des niveaux sonores qui accroit d'autant (toutes choses égales par ailleurs) le niveau de bruit dans l'espace (intérieur ou extérieur) ou les émissions bruyantes sont recues ; sont ainsi concernées les parois de capotages de machines et d'encoffrements de matériels bruyants (qui, selon leur taille, s'apparentent parfois à des bâtiments e.g. dans le cas de turbines à combustion) ainsiq que l'enveloppe des bancs d'essais
- pour limiter le niveau sonore dans un espace pour lequel on recherche un bruit de fond bas (e.g. dans un chambre calme, et encore plus dans une salle anéchoïque) car l'existence de limites à un tel espace induit (par rapport au champ acoustique libre) une amplification des niveaux sonores ambiants
- dans le cas de cabines pour musiciens, ou de locaux de répétition de musique (acoustique: douce ou forte, ou amplifiée), lorsqu'il s'agit à la fois d'offrir des conditions internes favorables à la pratique d'un instrument ou de plusieurs, et d'empêcher la gêne sonore pour les voisins (parfois aussi: pour que les musiciens puissent s'affarnchir des bruit extérieurs au volume dans lequel il pratiquent leur art)
Il résulte de ce qui précède que la combinaison d'une isolation acoustique et d'une correction acoustique requière l'utilisation de structures acoustiques (souvent: multicouches), avec des propriétés intrinsèques:
- en termes d'affaiblissement acoustique
- en termes d'absorption acoustique
Des panneaux d'insonorisation (e.g. pour des applications industrielles, mais pas seulement) - tels que ceux commercialisés par ITS - répondent à ces deux impératifs.
Qu'on se le dise !
[1] s'ils sont susceptibles d’exposer les travailleurs à un niveau d’exposition sonore quotidienne supérieur à 85 dB (A) et dès lors qu’il est établi que la réverbération, évaluée par une méthode d’acoustique prévisionnelle, provoquerait une augmentation du niveau d’exposition sonore quotidienne d’un travailleur égale ou supérieure à 3 dB(A)
Qu’est ce que l’insonorisation ?
L’insonorisation consiste à la mise en œuvre de moyens de protection des travailleurs contre le bruit, et/ou de protection de l’environnement contre le bruit, et/ou de moyens visant au respect de la réglementation acoustique des bâtiments (industriels, tertiaires, d’habitation...). L’insonorisation peut faire fait intervenir différentes techniques:
- pour la correction acoustique (d'un local)
- pour l’ isolation acoustique
- piour la mise en oeuvre d'écrans acoustiques
- pour la mise en œuvre de silencieux
En quoi consiste une insonorisation basée sur une correction acoustique ?
Une insonorisation basée sur une correction acoustique consiste à limiter les réflexions d'ondes sonores sur des parois, souvent dures (e.g. les limites d'un espaces clos), fondant le phénomène de réverbération. Il s'agit donc de recouvrir de telles surfaces par des matériaux ayant des propriétés en termes d'absorption acoustique (jusqu'à 100 %) dans une gamme de fréquence d'intérêt. Les principaux effets d'une insonorisation basée sur une correction acoustique sont les suivants:
- un accroissement de la décroissance sonore temporelle, quantifiée par le temps - alias la durée - de réverbération (en général: exprimée en secondes) qui est d'autant plus court(e) que la solution d'insonorisation mise en oeuvre est performante
- un accroissement de la décroissance sonore spatiale, quantifiée par le taux de décroissance sonore spatiale (en général: exprimé en dB(A) par doublement de la distance à la source) qui est d'autant plus élevé que la solution d'insonorisation mise en oeuvre est performante ; 6 dB(A) par doublement distance correspond à un champ acoustique libre (tel qu'observable à l'extérieur ou dans une salle anéchoïque)
En quoi consiste une insonorisation basée sur une isolation acoustique ?
Une insonorisation basée sur une isolation acoustique consiste à limiter la transmission des sons d'un espace vers un autre (e.g. de l'intérieur d'un bâtiment vers l'extérieur - ou bien dans le sens opposé -, d'un local vers un autre local - d'une pièce vers une autre pièce s'il s'agit d'une habitation - , voire d'un local technique vers une pièce d'habitation ou vers une chambre d'hopital ou d'hôtel). Il s'agit donc d'interposer une structure acoustique (souvent: multicouche) ayant des propriétés d'affablissement acoustique (échelle en dB sans limite haute) dans une gamme de fréquence d'intérêt (dans le secteur du bâtiment: correspondant aux bande de 1/1 octave centrées sur 125 Hz à 4 kHz).
Pour ce qui concerne une isolation acoustique entre intérieur et extérieur (d'un bâtiment, ou d'une construction qui s'y apparente), et pour ce qui concerne des constructions à l'intérieur d'un bâtiment (e.g. cabines insonorisées), les principaux composants d'une isolation acoustique sont des murs et cloisons (le cas échéant avec des portes, des fenêtres), des toitures, des planchers.
Pour ce qui concerne l'isolation acoustique de machines et d'équipements, de réseaux de canalisations, les principaux composants sont des parois de cartérisations et de capotages, des doublages du genre calorifuge avec des matériaux ayant des propriétés en terme de limitation de la transmission du bruit
Les principaux effets d'une insonorisation basée sur une isolation acoustique sont les suivants:
- une différence de niveau de pression acoustique entre les deux espaces séparés par la construction édifiée dans la perspective de procurer une isolation acoustique
En quoi consiste une insonorisation basée sur la mise en oeuvre d'écrans acoustiques ?
Une insonorisation basée sur la mise en oeuvre d'écrans acoustiques consiste à limiter la propagation du bruit (à l'intérieur d'un bâtiment ou à l'extérieur) au moyen de constructions (également appelées: murs anti-bruit) n'ayant pas la continuité de celles prévues pour une isolation acoustique: au minmum, un écran acoustique possède un bord supérieur, au niveau duquel a lieu le phénomène de diffraction des ondes acoustiques (en pratique, les écrans écoustiques ne sont pas infinis, et ce phénomène concerne souvent plusieurs bords verticaux ou un seul bord vertical - il arrive qu'un écran soit installé perpendiculairement à un mur -, à moins qu'il s'agisse d'une construction formant une enceinte sans discontinuité (e.g. de forme rectangulaire, avec 4 murs entourant des aérocondenseurs). Des écrans acoustiques doivent cumuler les fonctionnalités d'absorption acoustique et d'affaiblissement acoustique évoqués plus haut dans une gamme de fréquence d'intérêt (qui inclue rarement les basses fréquences, du fait de la faible performance inhérente).
Pour ce qui concerne la mise en oeuvre d'un écran acoustique:
- l'efficacité est caractérisée la perte d'insertion (i.e. la différence des niveaux de pression acoustique mesurables à un emplcament spécifié d'une part avec l'écran et d'autre part sans l'écran), à moins qu'il ne s'agisse d'un niveau sonore en un point de mesure
En quoi consiste une insonorisation basée sur la mise en oeuvre de silencieux ?
Une insonorisation basée sur la mise en oeuvre de silencieux se rapporte à des constructions destinées à limiter la propagation du bruit d'ouvertures ou d'évents sans s'opposer au passage d'un fluide. Ce concept recouvre donc des réalités de fonctionnement très différentes, selon qu'il s'agit d'air dans des conditions quasi ambiantes (e.g. ventilation, climatisation) ou bien d'un fluide industriel (pas seulement un gaz de combustion), possiblement pressurisé et/ou avec une température extrême (très basse lors de détente, ou très élevée dans le cas de gaz d'échappement ou de purges de vapeur). Un silencieux peut être dissipatif, i.e. avec un garnissage absorbant les sons e.g. avec des matériaux fibreux parmi lesquels des laines minérales en tous genres et des mousses - avec un surfaçage - ou ayant à voir avec la présence de discontinuités aoccasionnant des réflexions d'ondes sonores e.g changements de section de conduits, liaisons entre chambres, perforations de tubes, changement de la direction de circulation du fluide ; ces deux principes sont souvent combinés e.g. pour des silencieux d'échappement de moteurs thermiques, pour des silencieux de mise à l'atosphère de gaz sous pression.
Pour ce qui concerne la mise en oeuvre d'un écran acoustique:
- l'efficacité est caractérisée la perte d'insertion (i.e. la différence des niveaux de pression acoustique mesurables à un emplcament spécifié d'une part avec le silencieux et d'autre part sans le silencieux), à moins qu'il ne s'agisse d'un niveau sonore en un point de mesure
ITS commercilaise tous les produits et services pour l'insonorisation
ITS commercialise tous les produits et services pour l'insonorisation (bâtiment, industrie):
- composants: panneaux acoustiques et éléments d'enveloppe de bâtiments en tous genres, silencieux pour toutes applications
- systèmes: pour la correction aoustique de locaux, pour l'isolation acoustique de bâtiments, écrans acoustiques et murs anti-bruit
- ingénierie en acoustique e.g. mesurages sur site, études de solutions, calculs, dimensionnements
Qu'on se le dise !
Par où commencer une démarche de lutte contre le bruit ?
Il y a lieu de commencer une démarche de lutte contre le bruit en prenant l’avis de professionnels de l’ insonorisation, tels que Isolation Technologie Services, en mesure d’accompagner un Client tout au long de sa démarche de réduction des nuisances sonores en le faisant bénéficier de l’expertise (de sa ressource humaine) de plus de 25 ans en matière d’ acoustique dans tous les secteurs d’activité: industrie, environnement, énergie, salles d'essais, bâtiment.
Selon le contexte, la démarche de luttre contre le bruit proposée par ITS peut inclure:
- un diagnostic, incluant - sur site - des mesures de niveaux sonores (et dans certains cas, des mesures de temps de réverbération et/ou des mesures de décroissance sonore spatiale à l'intérieur de bâtiments):
- une telle métrologie acoustique est alors réaliséee par une main d'oeuvre diplômée en mesures physiques (spécialisée en techniques instrumentales) avec un matériel de sonométrie dûment étalonné et vérifié
- comparaison à des valeurs de référence (e.g. issues de réglementations, de normes, de spécifications techniques), identification et hiérarchisation de de sources de bruit font souvent partie intégrante de telles missions
- une étude de solutions ; la sélection ou la mise au point de systèmes constructifs pour la réduction du bruit nécessite souvent des simulations (e.g. propagation et impact sonore) et des calculs de dimensionnements avec des logiciels spécifiques (certains outils d'aide à la décision étant développés par la ressource humaine de ITS)
- la commercialisation de matériels d'insonorisation (pourdes applications à l'intérieur de bâtiments ou à l'extérieur)
- matériaux, produits et composants: panneaux et revêtements avec des propriétés en termes d'absorption et/ou affaiblissement acoustique, silencieux en tous genre
- systèmes i.e. constructions, éventuellement clé en main (l'installation sur site faisant alors partie de la prestation): correction acoustique de locaux, cartérisations insonorisantes et encoffrements de machines, murs anti-bruit, bâtiments insonorisés
Dans le domaine de la lutte contre le bruit, l'expérience compte lorsqu'il s'agit de proposer des solutions adaptées à chaque contexte (prenant en compte l'ensemble des problématiques afférentes), à l'efficacité éprouvée et à un prix abordable.
Planifier, faire, vérifier, agir: tels sont les maîtres mots pour caractériser une démarche de lutte contre le bruit telle qu'offerte par ITS puisque tous nos produits et services font l'objet d'une certification ISO 9001 pour ce qui concerne le management de notre système qualité.
Qu'on se le dise !
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