ITS a participé à l’insonorisation d’une salle de restauration scolaire (cantine) aux environs de Bourg en Bresse, dans la région Auvergne Rhône Alpes.

Des mesurages de la durée de réverbération (effectués avec un générateur de bruit et un sonomètre) avaient mis en évidence une amplification des niveaux sonores résultant d’un déficit de surfaces absorbant les sons dans le local considéré (des revêtements tels que carrelage au sol, murs peints, sous-toiture ordinaire ont en général un coefficient d’absorption acoustique beaucoup plus proche de 0 que de 100 %) avec des temps mis pour le niveau de pression acoustique (caractérisant le bruit) pour décroître dans un rapport de 1 million à 1 - après interruption de la source sonore - proches de la limite fixée par l’Arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d’enseignement en tant que moyenne arithmétique dans les intervalles d’octave centrés sur 500, 1000 et 2000 Hz en considérant une salle de restauration d'un volume supérieur à 250 m3.

La conséquence était un inconfort acoustique:

  • pour les enfants prenant leur repas (chacun, gêné par le bruit ambiant et souhaitant se faire entendre de ses voisins lors de conversations, haussait la voix ce qui était contre-productif)
  • pour les personnels de service, se plaignant de leurs mauvaises conditions de travail

Il a été remédié à cette situation - dévalorisant l’espace de restauration scolaire (cantine) considéré - par la mise en œuvre de dispositifs de limitation de la réverbération combinant des panneaux muraux et des éléments suspendus à haute absorption acoustique (tels que présentés sur la page Confort acoustique des bâtiments).

Pouvant être assortis quant à leur aspect, et même quant à leur coloris, de tels panneaux peuvent utilement être installés à des emplacements et avec des quantités devant faire l’objet d’une étude spécifique pour chaque cas (dans le cadre du présent projet, elle a été réalisée avec soin par la ressource humaine de ITS, très expérimentée dans ce domaine) en prenant en compte les différents impératifs :

  • la performance acoustique (e.g. en considérant la fréquence, vis-à-vis de laquelle les matériaux n’ont pas un comportement uniforme en termes d’insonorisation, et l’écart plus ou moins important entre la qualité du bâtiment avant travaux d’insonorisation et celle souhaitable à leur terme)
  • les possibilités de mise en œuvre (en considérant la nature et l’encombrement des supports e.g. présence de luminaires, de surfaces translucides, de mobiliers et d’équipements, de réseaux en tous genres)
  • l’esthétique (e.g. vis-à-vis des éléments de décoration existants, et dans la perspective de renforcer le caractère accueillant de l’espace considéré)
  • le coût de la fourniture et de l’installation

Nul doute que l’insonorisation de cette salle de restauration scolaire (cantine) retrouvera vite (pour peu que la cuisine soit à la hauteur) l’attractivité dont elle n’aurait jamais dû être démunie !

Confort acoustique dans les bâtiments end faq