ITS intervient pour l'aménagement de salles d'essais / de mesures acoustiques, souvent dans le cadre de projets de recherche et développement (R&D) en acoustique e.g. salles anéchoïques et salles semi-anéchoïques, souffleries aéroacoustiques.

L'objectif est souvent d'obtenir dans un espace clos des conditions acoustiques en champ libre, en général observables à l'extérieur - lorsqu'aucune limite n'existe alors à la propagation du son - ce qui nécessite pour les murs, la toiture (et, en cas de salle totalement anéchoïque, également pour le sol) la mise en oeuvre d'un revêtement absorbant les sons, capable d'éviter les réflexions des ondes acoustiques dans une bande de fréquence d'intérêt (parfois très large : de quelques dizaines de Hz à plusieurs dizaine de kiloHertz) correspondant aux besoins (variables) des utilisateurs en termes de métrologie.

Les dièdres conventionnels (c'est-à-dire les blocs de mousse ou de laine minérale ou de polyester), en forme de pyramide (avec ou sans housse et/ou protection perforée) constituent un revêtement pour l'insonorisation courant, ayant fait ses preuves en de multiples occasions, mais qui n'est pas idéal dans divers contextes:

  • lorsqu'il s'agit de performances à basse fréquence (e.g. lorsque la fréquence de coupure est aussi petite que 100 Hz), puisque l'épaisseur requise pour obtenir un coefficient d'absorption acoustique de 100 % (tel que mesuré pour une incidence normale dans un tube de Kundt), approximativement 1/4 de la plus grande longueur d'onde à considérer (pas loin d'un mètre), peut devenir un obstacle sérieux pour l'obtention d'un espace suffisant pour l'installation de la source de bruit en essai et (compte tenu des distances requises) des microphones dans son environnement ; le problème se pose notamment dans le cas d'une réhabilitation d'une salle pour laquelle il est souhaité une fréquence de coupure inférieure (i.e. pour de meilleures performances que ce qui existe)
  • lorsqu'il s'agit de la salle d'expérimentation d'une soufflerie à grande vitesse, car la non planéité des parois peut créer des turbulences induisant des bruits indésirables

Des absorbeurs compact à large bande (mulicouches, intégrant en partie arrière une membrane destinée à l'absorption des basses fréquences) constitue alors un moyen performant d'obtenir une salles d'essais / de mesures acoustiques conformes aux exigences des normes en vigueur, en relation avec une métrologie spécifique [1] [2] [3] ; des absorbeurs poreux à structure asymétrique font également partie des dispositifs comemrcialisés par ITS.

Parfois, il est visé l'obtention, à l'intérieur de la salles d'essais / de mesures acoustiques, d'un niveau de bruit de fond suffisamment bas (de l'ordre de 20 dB par bande de 1/3 d'octave, y compris en basse fréquence), ce pour quoi un affaiblissement acoustique particulièrement élevé peut être rendu nécessaire (parfois: supérieur à 60 dB à certaines fréquences) - pour les murs, la toiture (et, en cas de salle totalement anéchoïque, également pour le plancher, devant alors être découplé de son support pour limiter les transmissions vibro-acoustiques) - constituant l'enveloppe dont la fonctionnalité attendue est la réduction de la transmission des bruits extérieurs.

Une construction maçonnée de cette enveloppe est souvent associée à cette exigence, ne présentant toutefois pas tous les avantages de l'aternative que constitue une construction métallique avec une charpente en acier et des panneaux d'isolation acoustique modulaires:

  • empreinte pondérale inférieure (le lieu d'installation d'une salles d'essais / de mesures acoustiques n'est pas toujours choisi en fonction de sa capacité à accepter la surcharge inhérente à la mise en oeuvre de matériaux avec des masses surfaciques aussi importantes que celles de murs et de dalles en béton d'épaisseur courantes)
  • possibilité de démontage et de réutilisation du moyen d'essais (e.g. au gré des réorganisations et des relocalisations de centres de compétences)

Dans le cas de bancs d'essais (e.g. de moteurs), le niveau de puissance acoustique de la source sonore en essais (souvent: au delà de 125 dB) impose, pour les parois:

  • des propriétés d'absorption des sons, pour limiter l'amplification des niveaux sonores due à la réverbération, qui occacionnerait, sinon - toutes choses égales par ailleurs - un accroissement des niveaux sonores à l'extérieur
  • une capacité à la limiter la transmission du bruit à l'extérieur, dans des zones devant être protégées:
    • dans le périmétre de l'établissement dans lequels le banc de test est installé (e.g. pour les salariés, travaillant en poste ou circulant à proximité - avec, selon le contexte, une préoccupation de réduction à l'exposition au bruit pour éviter les traumatismes auditifs ou de qualité de l'environnement sonore pour l'accomplissement de tâches par les salariés de l'entreprise, qu'elles nécessitent ou non une concentration particulière)
    • à l'extérieur du site: pour ne pas gêner les voisins

Des panneaux d'insonorisation industrielle tels que ceux commercialisés par ITS (offrant les avantages mentionnés plus haut à propos des panneaux d'isolation acoustique métalliques pour la construction des salles d'essais / de mesures acoustiques, et intégrant - alors nécessairement - une couche destinée à l'absorption des sons du côté de la source de bruit, qu'est l'équipement en essai), sont appropriés pour de telles réalisations.

Bien sûr, qu'il s'agisse d'une salles d'essais / de mesures acoustiques, ou d'un banc de test, le traitement des ouvertures (accès avec des bloc-portes insonorisés, orifices de ventilation avec des silencieux et des dispositifs de réduction du bruit pour les ventilateurs) est un point-clé pour la résussite d'un projet, tout comme la capacité à intégrer les autres fonctionalités requises (selon le contexte: en termes d'électricité, d'éclairage, de sécurité incendie, d'air-conditionné, d'échappement de gaz brûlés) ce qui requère une expérience qui ne fait pas défaut à la ressource humaine de ITS.