Améliorer l’acoustique d’un restaurant est une nécessité dès lors que le bruit est un sujet de récrimination :

  • de la part de la clientèle, si elle est amenée à considérer que l’ambiance sonore n’est pas suffisamment propice aux discussions (quel que soit le contexte : repas d’affaires, en famille, entre amis …) pour lesquelles intelligibilité et confidentialité sont souvent souhaitées ou même pas suffisamment calme pour profiter pleinement d’un moment de détente (éventuellement : avec de la musique, amplifiée ou non), et parfois de plaisir (si la table a vocation à accueillir des amoureux de la gastronomie)
  • de la part du personnel, s’il est l’objet d’une fatigue excessive dont la qualité du service peut se ressentir

Etoilé selon le classement d’un guide prestigieux ou pas, un restaurant pour lequel il est souhaité des conditions d’accueil appropriées pour ses clients (parfois : avec la volonté de les fidéliser) doit disposer d’une qualité acoustique minimale (même s’il s’agit d’une cantine - un réfectoire - où les usagers sont souvent captifs).

Car sinon, chacun élevant la voix pour se faire entendre, l’ambiance sonore qui en résulte peut être appréciée très négativement, a fortiori si la réverbération de l’espace de restauration considéré conduit à une amplification excessive des bruits de circulation (pas, mouvements de chaises) et de ceux liés aux accessoires de l’Art de la table (e.g. assiettes, verres, couverts).

Il faut dire que certains partis pris architecturaux en vogue e.g. grandes baies vitrées, murs et sols en béton n’aident pas (si rien d’autre n’est prévu spécifiquement) à l’obtention du confort acoustique souhaitable pour un lieu ayant cette destination, lorsqu’ils font la part belle aux surfaces dures, auquel on peut associer un charme esthétique, mais qui réfléchissent les sons.

Améliorer l’acoustique d’un restaurant requière en général l’installation de matériaux absorbant les sons, notamment aux fréquences correspondant à la parole humaine e.g. pour lesquels le coefficient d’absorption doit être le plus proche possible de 1 (i.e. 100 %) dans la bande de fréquences correspondant aux bandes d’octave de fréquence centrale 500, 1000 et 2000 Hz.

Il peut s’agir de plafonds suspendus (qui peuvent dans certains cas permettre de diminuer significativement la hauteur sous plafond, ce qui est en général favorable – toutes choses égales par ailleurs – à l’abaissement du temps de réverbération (indicateur majeur de la qualité acoustique d’une salle de restaurant) ou de revêtements absorbants muraux (e.g. avec un surfaçage en tissu, ou avec une protection perforée en bois) pour ce qui concerne les limites existantes de l’espace de restauration considéré.

Ailleurs, des éléments absorbants additionnels de formes et d’appellations variées (au sol : totems, claustras, écrans phoniques, cloisonnettes ; au plafond : baffles suspendus ; sur les murs : capteurs acoustiques) peuvent également contribuer efficacement à améliorer l’acoustique d’un restaurant en participant aussi à sa décoration.

S’agissant des écrans acoustiques, leur effet ne se limite pas à permettre l’introduction dans le local d’une surface d’appoint de matériaux absorbant les sons : divisant l’espace, ils contribuent à limiter la propagation du bruit e.g. d’une table bruyante vers les tables voisines, en relation avec l’effet de diffraction qui est d’autant plus bénéfique pour la limitation du bruit ambiant (en terme de diminution du niveau sonore et en terme d’étendue spatiale de sa diminution) que le local est peu réverbérant.

Améliorer l’acoustique d’un restaurant est une problématique pour laquelle ITS intervient pour effectuer un diagnostic sur site et proposer des solutions d’insonorisation personnalisées : les travaux effectués peuvent faire l’objet d’une garantie de résultat contractualisée.