Le bruit sur les lieux et dans les locaux de travail pose problème:

  • pour les conditions de travail des employés, lorsqu’il est à l’origine de fatigue, de stress, de difficultés à communiquer oralement (e.g. avec des collègues, des supérieurs, des subalternes) ou par téléphone (e.g. avec d’autres salariés de l’entreprise considérée, avec des clients, des fournisseurs, des personnels de l’Administration), ou lorsqu’il occasionne des troubles de concentration sur leurs tâches
  • pour la santé des employés, lorsque le niveau de bruit ambiant s’oppose à la bonne perception de signaux d’alertes (klaxons, sirènes) ou lorsque la combinaison d’une exposition à des niveaux sonores élevés et de la durée de cette exposition sont de nature à entraîner des pertes d’audition

Des niveaux de bruit excessifs ont des conséquences néfastes non seulement pour les travailleurs, mais également pour les entreprises qui les emploient (dégradation de l’ambiance de travail, perte de qualité, absentéisme, difficultés à recruter, et dans certains cas: coût d’une surdité professionnelle reconnue).

Pour lutter contre de telles nuisances, ITS réalise la mesure et l'étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail, et propose des solutions, pour l’amélioration des indicateurs de performance usuels que sont, en pareil cas, le niveau de pression acoustique[1], et (dans des espaces clos et couverts) le temps (la durée) de réverbération[2] et le taux de décroissance sonore spatiale[3] vis-à-vis desquels différents documents de référence peuvent être considérés, aux fins de comparaisons:

  • ceux qui, n'étant pas d’application obligatoire, fournissent - basées sur des consensus - des recommandations pour différents espaces de travail[4],[5],[6]
  • ceux qui constituent la loi (que nul ne peut ignorer)[7],[8]
  • ceux qui découlent de l’application de contrats d'insonorisation, a fortiori lorsqu’ils prévoient une obligation de résultat faisant l’objet d’une garantie

Ces différentes activités, pratiquées de longue date par la ressource humaine de ITS, sont régulièrement évaluées conformes aux exigences de la norme ISO 9001 (se rapportant aux systèmes de management de la qualité).

Elles concernent des lieux et des locaux de travail de toutes sortes :

  • ateliers et halls de production, de transformation, d’assemblage, de conditionnement (avant ou après installation des machines, lignes, équipements et appareils de production) pour l’industrie (caoutchouc, plasturgie, métallurgie, textile, habillement, agroalimentaire, informatique, électronique, équipements électriques et machines, construction - transport : automobile, poids-lourds, aéronautique, naval, ferroviaire, préfabrication pour le secteur du bâtiment -, bois, papier et carton, mobilier, chimie, pharmacie, extractions de matière premières et secteur de l’énergie) comme pour l’artisanat
  • bureaux individuels ou collectifs e.g. espaces de bureaux ouverts, open spaces avant ou après leur aménagement i.e. en incluant les plateaux à aménager (industrie, organismes publics et administrations)
  • locaux techniques

Pour ce qui concerne les sources de sonores, mesure et étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail tels que proposées par ITS se rapportent à celles dont le fonctionnement est permanent (éventuellement avec des modulations d’émissions sonores selon le régime considéré) e.g. liées à la production, mais aussi aux équipements connexes tels que pour les réseaux de Chauffage, Ventilation, Climatisation (CVC), dépoussiérage ou intermittent (de différentes natures), qu’elles soient localisées dans l’espace considéré pour les mesurages ou dans un espace contigu (intérieur ou extérieur).

Mesure du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail

ITS réalise la mesure du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail dans différents contextes, pour vérifier la conformité d’un ou plusieurs des indicateurs de performance acoustique à une ou plusieurs valeurs de référence basées comme indiqué ci-dessus:

  • dans le cadre d’un diagnostic, le cas échéant: préalablement à la définition d’un plan d’action en matière de lutte contre le bruit (lorsque l’on cherche sa route, il est bon de savoir où l’on se trouve)
  • après la mise en œuvre de solutions de réduction de nuisances sonores ou d’amélioration du confort auditif, aux fins d’évaluation de leur efficacité

De tels mesurages acoustiques sont réalisés sur site par une ressource humaine dûment qualifiée en mesures physiques (spécialisée en techniques instrumentales) possédant une longue expérience de la métrologie en matière de bruit, avec un matériel de mesures faisant l’objet de vérifications et d’étalonnages périodiques (les moyens de mesurage acoustique d’ITS incluent notamment sonomètres, calibreurs, générateurs de bruit, logiciels de traitement des données).

La mesure du niveau de pression acoustique base souvent l’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail

La mesure du niveau de pression acoustique base souvent l’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail

   

(ce qu’il est loisible de considérer comme constituant la première étape d’une étude en matière de lutte contre le bruit) la détermination des niveaux sonores à des emplacements spécifiés (e.g. à des postes de travail), la réalisation de cartes de bruit, l’évaluation du temps de réverbération, le calcul de la décroissance du niveau sonore par doublement de distance à la source (selon le contexte) et une conclusion quant au résultat de la comparaison des résultats de mesures à des valeurs de références - ainsi que, le cas échéant, la formulation de pistes de progrès - le tout : présentés dans un rapport complet, clair et détaillé - est ce que l’on peut attendre d’une intervention d’ITS pour des mesurages acoustiques sur les lieux et dans les locaux de travail.

Etude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail, solutions

Lorsque des mesurages acoustiques (effectués par ITS ou par d’autres) ont mis en évidence l’utilité (parfois: l’obligation faite par une réglementation ou l’applicabilité d’une spécification technique) d’améliorer une situation donnée (pour traiter une non-conformité, ou pour améliorer le confort de travailleurs e.g. à l’intérieur d’un local) vis-à-vis de la problématique que constitue couramment le bruit, et aussi lorsque des mesurages sur site ne sont pas possibles (e.g. en phase d’avant projet), ITS réalise l’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail, et définit des solutions.

Une telle mission d’ingénierie est réalisée chez ITS par une ressource humaine diplômée en physique du bâtiment, spécialisée dans les calculs de transmission et de propagation sonore, ayant de solides connaissances en matière de construction (matériaux et systèmes), et qui pour laquelle la confrontation aux problématiques de bruit et de réverbération des locaux est une pratique de longue date, dans le cadre de projets de tous niveaux de technicité.

Selon le contexte, l’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail, et la mise au point de solutions font intervenir:

  • la définition d’objectifs en termes d’acoustique - comme mentionné plus haut: niveau de pression acoustique[1], temps de réverbération[2], taux de décroissance spatiale[3] - et la rédaction d’un protocole de mesures permettant leur vérification au terme de l’implémentation de solutions
  • des calculs, avec le cas échéant une modélisation de l’espace considéré et des simulations de performance acoustique (de structures), de propagation et d’absorption du son (dans le cas de silencieux, la performance aéraulique i.e. aérodynamique peut être déterminée); ici dispose de nombreux moyens de simulation et de calcul d’acoustique prévisionnelle)
  • la sélection de produits et de systèmes constructifs, avec des indicateurs de performance (variables selon la fréquence) tels que le coefficient d’absorption acoustique (en % i.e. de 0 à 1 sauf quand mesuré en salle réverbérante, le facteur de Sabine pouvant être supérieur), l’indice d’affaiblissement acoustique (en dB) et - dans le cas de silencieux: la perte d’insertion (en dB) -
  • la rédaction de spécifications techniques pour des dispositifs de réduction du bruit ou de la réverbération d’espaces clos

Lorsque cela est approprié, différents scénarios sont envisagés pour l’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail et la définition de solutions, pouvant différer selon les avantages et inconvénients des solutions d’insonorisation qui s’y rapportent (notamment):

  • performance acoustique
  • impact sur les aspects des conditions de travail autres que l’acoustique (e.g. ergonomie, maintenance)
  • praticabilité de l’implémentation
  • durabilité
  • coût

La liste des critères pouvant être pris en compte lors de la réalisation de l’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail, et de la définition de solutions par ITS ne se limite pas toujours à ce qui est mentionné ci-dessus, selon les particularités de chaque projet (e.g. la résistance aux chocs pour tout ce qui peut - comme: un mur anti-bruit, la paroi d’un encoffrement ou d’une cabine - faire obstacle à la circulation d’engins ou à la manutention de pièces parfois volumineuses doit faire l’objet d’une prise en compte spécifique dans un atelier de chaudronnerie, la nettoyabilité de revêtements absorbants les sons doit être considérée prioritairement dans un local agro-alimentaire) et est bien sûr adaptée aux besoins et aux préférences de chaque Client.

La ressource humaine d’ITS attache beaucoup d’importance à la mise en au point de solutions personnalisées, optimisées quant à la prise en compte des différents aspects (techniques, logistiques, économiques) ; l’expérience (comme celle d’ITS dans tous les secteurs d’activité) compte quand il s’agit de faire les meilleurs choix en matière de solutions de lutte contre le bruit ou la réverbération de locaux.

Ce que l’on peut attendre de l’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail, en matière solutions de la part d’ITS est possiblement :

  • la réduction du bruit à la source, au moyen d’une construction enveloppant entièrement le matériel bruyant. Selon le contexte, il peut s’agir d’une cartérisation insonorisante de machine, d’un capotage acoustique d’une ligne de production ou d’un équipement, voire d’un ouvrage s’apparentant à un bâtiment (avec des murs et un toit). En milieu industriel, des construction métalliques sont souvent prévilégiées, faisant intervenir :

encoffrement d'une onduleuse (industrie du carton)

Un encoffrement réalisé au moyen de panneaux d'insonorisation, avec des bloc-portes et des chassis vitrés acoustiques, et avec des silencieux pour la ventilation est un moyen efficace de réduction à la source du bruit d'une machine sur un lieu de travail. 

 

Des silencieux de mise à l’atmosphère de gaz sous pression, des silencieux d’échappement pour moteur thermique complètent la panoplie ordinaire des solutions préconisées par ITS en matière de réduction du bruit à la source dans de nombreux secteurs industriels, alors que plus spécifiquement (dans le secteur de la production d’énergie électrique), le recours est possible à des silencieux pour turbines à combustion (turbines à gaz) (à l’admission, ou à l’échappement)

  • la réduction de la propagation du bruit pour la protection d’emplacements spécifiés, au moyen d’ écrans acoustiques (i.e. de murs anti-bruit), qui, en termes de construction pour des applications industrielles, se distinguent de ce qui a été dit plus haut à propos des encoffrement par l’absence de toit; dans le cas de bureaux collectifs (i.e. d’open spaces) - mais aussi dans le cas de restaurants d’entreprise (i.e. de cantines permettant aux employés de déjeuner sur leur lieu de travail) - les écrans acoustiques peuvent avoir la forme de claustras
  • la limitation de la réverbération i.e. de la réflexion des ondes sonores sur des surfaces dures que constituent ordinairement des sols, et (pour la majeure partie du spectre fréquentiel) des vitrages ou d’autres éléments de construction ne possédant pas de performance en termes d’absorption acoustique, faisant intervenir (outre les surfaces des écrans et claustras mentionnés précédemment, si elles sont comme celles des équipements d’insonorisation commercialisés par ITS)
  • la protection de personnels au moyen de cabines insonorisés, qui se distinguent des encoffrements par le fait que les positions des sources de bruit et des travailleurs sont inversées. De ce fait, les constructions de tels bureaux d’atelier insonorisés s’apparentent à celles des encoffrements (cf. ci-dessus), avec bien sûr les adaptations permettant la nécessaire habitabilité et le niveau de confort requis.

bureau d'atelier insonorisé (industrie du carton)

bureau d'atelier insonorisé sur 2 niveaux (industrie mécanique)

Un bureau d'atelier insonorisé offres de bonnes conditions de travail dans un atelier, notamment pour des tâches nécessitant d'être protégé d'un bruit excessif.

 

L’étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail, et la définition de solutions par ITS sont l’occasion de passer en revue, d’utiliser et de combiner (en les adaptant aux impératifs de chaque projet) les principes d’insonorisation (éprouvés) mentionnés ci-dessus pour retenir ce qu’il y a de mieux pour l’amélioration de la situation acoustique considérée, pouvant faire l’objet d’une garantie de résultat après travaux.

Selon le contexte, mesure et étude du bruit sur les lieux et dans les locaux de travail et définition de solutions peuvent être effectuées au profit d’un Fabricant d'Equipement d'Origine (FEO)[9], d’un installateur (d’un matériel bruyant), ou d’un utilisateur final dans tous les secteurs d’activités.

Des paysages sonores de choix, partout. Tel est le slogan d’ITS.

Qu’on se le dise !


[1] vingt fois le logarithme décimal du rapport de la pression acoustique (mesurée avec un sonomètre) à la valeur de la pression acoustique de référence (2.10-5 Pa) ; il est fait généralement référence à la différence de niveau de pression acoustique entre deux locaux en tant qu’isolement au bruit

[2] durée, en secondes, nécessaire pour que le niveau sonore existant dans un local décroisse de 60 dB lorsque la source de bruit est instantanément interrompue

[3] pente en décibels de la courbe de décroissance sonore spatiale dans une plage de distance donnée, lorsque la distance à la source double

[4] norme ISO 11690-1 Acoustique - Pratique recommandée pour la conception de lieux de travail à bruit réduit contenant des machines - Partie 1: Stratégies de réduction du bruit

[5] norme NF S 31-080 Acoustique - Bureaux et espaces associés - Niveaux et critères de performances acoustiques par type d’espace

[6] norme NF S31-199 Acoustique - Performances acoustiques des espaces ouverts de bureaux

[7] directive européenne 2003/10/CE concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l'exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques (bruit) stipulant :

  • pour le niveau d’exposition quotidienne au bruit L EX, 8h: 80 dB(A) et 85 dB(A) sont les seuils, respectivement inférieur et supérieur, déclenchant l’action ; 87 dB(A) est la valeur limite autorisée
  • pour la pression acoustique de crête ρcrête: 112 Pa i.e. 135 dB(C) et 140 Pa i.e. 137 dB(C) sont les seuils, respectivement inférieur et supérieur, déclenchant l’action ; 200 Pa i.e. 140 dB(C) est la valeur limite autorisée

[8] (en France) Arrêté du 30 août 1990 pris pour l’application de l’article R. 235-11 du code du travail et relatif à la correction acoustique des locaux de travail (s’agissant de la décroissance du niveau sonore par doublement de la distance à la source) :

  • considérée dans le local vide de toute machine ou installation de production, la limite autorisée varie de 2 dB(A) à 4 dB(A) selon la surface au sol du local (les valeurs frontières étant 210 m2 et 4600 m2)
  • considérée après installation des machines et appareils de production, la limite autorisée varie de 3 dB(A) à 4 dB(A) selon la surface au sol du local (les valeurs frontières étant 210 m2 et 1000 m2)

[9] en franglais : Original Equipment Manufacturer (OEM)