Le bruit constitue à n’en pas douter l’une des nuisances de nature à altérer la qualité de vie au travail.

Dans certains cas, le bruit est émis par des machines, des lignes de production (dans de très nombreux secteurs d’activité) ; dans d’autres cas les émissions sonores sont dues à des équipements connexes e.g. réseau de dépoussiérage, bouches d’aspiration de rognures (notamment dans l’industrie de transformation du papier et du carton), systèmes de ventilation.

Quelles que soient les sources de bruit incriminées, il y a lieu de faire en sorte que les niveaux d’exposition quotidienne au bruit des travailleurs (opérateurs, ouvriers spécialisés ou non, conducteurs de machines, agents de maitrise, caristes) soient inférieurs à 80 dB(A) et/ou pour que le niveau de pression acoustique de crête reste au-dessous de 135 dB(C), puisque ces valeurs constituent la double limite déclenchant l’action au sens du Décret n° 2006-892 du 19 juillet 2006 relatif aux prescriptions de sécurité et de santé applicables en cas d'exposition des travailleurs aux risques dus au bruit et modifiant le code du travail qui transpose en droit français la directive 2003/10/CE.

Fréquemment, il en va non seulement du maintien de conditions de travail acceptables (e.g. en terme d’habilité des locaux de production) mais aussi de la possibilité d’un maintien de communications orales entre collègues et d’une perception des signaux d’alarme ou de la circulation d’engins en temps utile: rien de tout cela n’est possible sans un minimum d’intelligibilité de tels sons qui doivent être en mesure d’émerger, ce qui requiert un niveau de bruit ambiant suffisamment bas et un minimum de maitrise des phénomènes de réverbération.

Selon les cas, une réduction du bruit à la source (e.g. au moyen d’encoffrements, de capotages insonorisés, de cartérisations absorbantes, de silencieux), ou bien une limitation de la propagation du bruit (e.g. au moyen d’écrans à haute absorption acoustique, de cabines d’insonorisation pour protéger des personnels), ou encore une correction acoustique du local (par la mise en œuvre de matériaux absorbants sur les murs et/ou en sous-toiture) doivent être envisagées (il n’est pas rare de devoir combiner plusieurs actions d’amélioration d’une situation acoustique pour prendre en compte les spécificités d’un projet d’insonorisation et de ses contraintes ordinaires).

S’il s’agit de travail de bureaux collectifs ou de bureaux en espace ouvert (bureaux paysagers alias open spaces), les niveaux sonores rencontrés sont en général en deça de valeurs de nature à générer un traumatisme auditif: l’objectif principal est d’assurer une absence de gêne entre les postes de travail, qui sont souvent proches les uns des autres, tout en permettant un confort pour les conversations (qui se font souvent à courte distance) : un minimum de confort de travail est requis pour pouvoir s’acquitter valablement de tâches administratives ou d’autres nécessitant un niveau de concentration (encore) plus important (e.g. analyse, travail de conception et de bureau d’études, recherche et développement).

La performance acoustique de l’espace de travail en terme de niveau sonore global (y compris: bruits extérieurs et bruit des équipements), en terme de durée de réverbération et en terme de décroissance sonore spatiale, telle que découlant notamment de la présence ou d’un plafond absorbant suspendu, de revêtements muraux à forte absorption sonore, d’éléments absorbants suspendus ou installés sous forme de claustras (qui en plus s’opposent à la propagation du bruit) est cruciale vis-à-vis de l’appréciation, par leurs occupants, de la qualité acoustique de tels locaux ; cela est d’ailleurs valable pour d’autres locaux d’entreprise tels que les salles de réunion/formation et les espaces de détentes (sans parler des cantines qui doivent elle aussi faire l’objet d’une attention toute particulière).

Dans toutes les situations où des plaintes ont été enregistrées, ITS peut effectuer un diagnostic sur site et fournir un accompagnement personnalisé pour la recherche et la mise au point de solutions d’amélioration de la situation acoustique, de manière à ce que le bruit soit pris en compte d’une manière appropriée lors d’actions d’amélioration de la qualité de vie au travail.

ITS participera en tant qu’exposant au salon Preventica (santé/sécurité au travail) les 29, 30, 31 mai 2018 à Lyon (région Auvergne Rhône Alpes, France): le stand A67 sera l’endroit où il faudra être pour en savoir plus sur les technologies et services proposés par ITS en matière de lutte contre le bruit (mesures, études et travaux en insonorisation industrielle et isolation/confort acoustique des bâtiments).

ITS Preventica 2018

stand ITS (A67)
la veille du premier jour du salon
Preventica 2018 Lyon

 

 

ITS peut effectuer un diagnostic sur site pour améliorer la qualité de vie au travail par réduction du bruit.