Le traitement acoustique d’une salle de restauration scolaire (cantine) répond à différents besoins en termes d’ambiance sonore :

  • offrir aux élèves qui s’y rendent des conditions propices à la prise d’un repas, à une coupure reposante dans leur journée studieuse, à des discussions enfantines
  • permettre aux personnels de service de disposer de conditions de travail acceptables

Ainsi, des locaux de restauration scolaire (cantines) dépourvus de matériaux absorbant les sons en qualité et quantités suffisantes et/ou ne permettant pas la nécessaire décroissance du bruit entre tables sont ils hautement indésirables.

En effet, les réflexions des ondes acoustiques sur des surfaces dures (certaines, il est vrai, inévitables e.g. sol, surfaces vitrées - encore que certains vitrages possèdent des qualités d’absorption sonore mais seulement en basse fréquence -), à la base du phénomène de réverbération (i.e. la persistance dans le temps des sons) ont différents effets néfastes sur le plan du confort acoustique :

  • étant peu favorables à l’intelligibilité de la parole et participant à une surenchère sonore (chacun élevant la voix pour se faire entendre, ce qui est contre-productif)
  • impactant la composante réverbérée du champ acoustique qui se superpose au champ acoustique direct, en limitant ainsi la décroissance sonore spatiale i.e. la diminution du niveau de bruit en fonction de la distance (qui pourrait être observée dans un espace extérieur, illimité) et en accroissant les niveaux sonores ambiants

Un brouhaha en résulte alors, en contradiction avec les besoins mentionnés ci-dessus, l’espace considéré (qu’il fasse ou non l’objet de récriminations) étant impropre à sa destination.

Ainsi, le traitement acoustique d’une salle de restauration scolaire (cantine) consiste-t-il notamment à installer des matériaux absorbant les sons aux fréquences médium-aigues (i.e. dans les bandes de 1/1 octave de fréquence centrales comprises entre 500 Hz et 2000 Hz correspondant au maximum des émission sonores humaines), selon les possibilités techniques dans chaque local et en tenant compte d’autres impératifs (e.g. en termes de décoration, de finance) liés à chaque projet :

  • au niveau des murs (sous la forme de panneaux acoustiques)
  • au niveau du plafond ou de la sous-toiture (sous la forme de dalles de plafond ou d’éléments absorbants les sons suspendus - auxquels il est fait référence en tant que baffles -)
  • sous la forme d’objets indépendants des limites de la salle e.g. paravents (claustras) insonorisants séparant des groupes de tables

ITS a participé au traitement acoustique d’une salle de restauration scolaire (cantine) dans la région de Paris (France) en commercialisant des claustras à haute absorption acoustique.

De tels équipements d’insonorisation sont privilégiés dans différentes situations :

  • lorsqu’il s’agit de compléter un dispositif de limitation du bruit comprenant déjà un traitement des murs et du plafond ou de la sous-toiture avec des matériaux ayant un coefficient d’absorption acoustique suffisamment élevé (aussi proche que possible de 100 % au fréquences médium-aigues) ou lorsque de tels aménagements ne sont pas possibles ou ne sont pas souhaités par les décideurs, quelles qu’en soit la raison
  • lorsqu’il s’agit (en plus de contribuer à la diminution de la réverbération du local au moyen des matériaux absorbant les sons sur leurs deux faces), de s’opposer à la propagation du bruit : en interposant sur le trajets des ondes acoustiques des obstacles que constituent de tels écrans acoustiques

Pour ce qui concerne leur garnissage, les claustras insonorisants commercialisés par ITS ont :

  • un coefficient d’absorption acoustique proche de 100 % dans les bandes de 1/1 octave de fréquence centrales comprises entre 500 Hz et 4 KHz (indice d’absorption acoustique pondéré αw = 1.00, classe d’absorption acoustique A : on ne peut pas faire mieux)
  • un classement A2-s1, d0 selon la norme EN 13501-1 pour ce qui concerne la réaction au feu (ce garnissage est non combustible)
  • une teinte pouvant être choisie dans un nuancier avec des coloris tous plus chatoyants les uns que les autres (il y en a pour tous les goûts)

Ces composants essentiels du traitement acoustique d’une salle de restauration scolaire (cantine) - limitant réverbération et propagation du bruit - sont disponibles sous la forme de modules standard (avec différentes largeurs et hauteurs), avec piètements ou sur roulettes, pouvant être liaisonnés pour constituer des ensembles de plus grande longueur, et avec éventuellement des parties translucides.

Ils s’adaptent à tous les projets d’insonorisation pour améliorer le confort acoustique (y compris dans un contexte réglementaire, tel - en France - que celui découlant de l’arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d’enseignement [1]) en contribuant à l’embellissement des espaces considérés.

Qu’on se le dise !

[1] réglementation acoustique pour la limitation du bruit dans les établissements d'enseignement et de formation

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