Isolation Technologie Services (ITS) a participé à la réduction du bruit d’une installation industrielle, en Asie du Sud-Est, en vue d’une mise en conformité :

  • vis-à-vis de la prévention des risques liés au bruit en milieu de travail (i.e. pour éviter une altération de la perception auditive de personnels soumis à des niveaux sonores excessifs, qu’il s’agisse d’employés du site ou de techniciens de maintenance externes) [1]
  • vis-à-vis de la protection de l’environnement (i.e. pour éviter de gêner le voisinage par des émissions acoustiques trop importantes) [2]

Il s’est agi d’une centrale thermique, utilisant - pour la production d’électricité - une combinaison de fioul, de gaz naturel liquéfié et de biocarburants. Les matériels de cette installation industrielle devant faire l’objet d’une réduction de bruit ont ainsi été des générateurs et des turbines, constituant des sources sonores majeures dans un tel contexte puisque le niveau de puissance acoustique de plusieurs parties de telles machines dépasse 130 dB(A) réf. 1 pW.

Pour les générateurs (livrés par leur constructeur avec un encoffrement destiné à en limiter la production sonore), la réduction du bruit a été basée sur la mise en œuvre de murs-antibruit, alors que pour les turbines elle a été réalisée par le biais de la construction de bâtiments insonorisés complets.

Dans le contexte de la réduction du bruit de cette installation industrielle, le contrat avec le Client final prévoyait la fourniture non seulement des équipements d’isolation acoustique, mais aussi de matériels additionnels tels que tuyauterie, pont roulant, et aussi, pour ce qui concerne les turbines, de systèmes de ventilation insonorisés (l’évacuation de la puissance calorifique dissipée dans un espace clos - a fortiori lorsque l’enceinte à des propriétés d’isolation thermique - a requis des ventilateurs surpuissants, et bruyants, dont les émissions sonores devaient être réduites par des dispositifs spécifiques (i.e. par des silencieux).

Les études qui ont été effectué ont pris en compte les conditions climatiques et les risques sismiques du site, et la réalisation des moyens de réduction du bruit a été basée sur des constructions métalliques avec :

  • une charpente métallique, devant être auto-stable même en cas de démontage partiel (pour des opérations de maintenance et de réparation, pour des changements de matériels)
  • des panneaux d’isolation acoustique en laine de roche (à haute densité) surfacée par un voile de verre et protégée par une tôle perforée (le parement extérieur étant en acier) ; des portes pour la circulation des personnels, ainsi que des trappes et éléments démontables pour l’accès lors de remplacements d’équipements ont été prévus (là où requis pour être utiles) avec, pour ce qui concerne le remplissage, la même constitution complétée de joints périphériques garantissant l’étanchéité nécessaire pour une bonne performance en terme d’insonorisation
  • des silencieux de ventilation constitués d’une enveloppe périphérique en acier et d’éléments dissipatifs (ce à quoi tient l’efficacité des silencieux en termes de réduction de bruit) avec une ossature métallique et un remplissage en matériau absorbant fibreux minéral, avec surfaçage et tôle perforée

Dans le cadre de ce projet de réduction du bruit d’une installation industrielle, conception et fabrication soignées, par un partenaire commercial (de longue date) de ITS, ont permis la mise à disposition, dans les délais prévus, de matériels de réduction du bruit donnant toute satisfaction en termes de qualité ; la durabilité sera conforme aux attentes :

  • tout a été pensé et fabriqué en évitant tous les concepts, étapes de construction et assemblages induisant des fragilités et des risques de défaillance (notamment pour les éléments mobiles et les matériels électriques)
  • le traitement anti-corrosion des éléments de structures, des panneaux d’isolation acoustique métalliques et des silencieux a été prévu pour une degré de corrosivité extrême - C5 selon la norme ISO 12944 - pour tenir compte de l’effet combiné de l’atmosphère et de l’eau de mer, tels qu’anticipé pour une installation proche du littoral

De telles problématiques de réduction du bruit d’installations industrielles (parfois très différentes pour ce qui concerne le secteur d’activité et les machines et équipements concernés e.g. moteurs thermiques ou électriques, compresseurs, matériels de réfrigération et de conditionnement d’air, fours, systèmes d’aspiration de déchets ou de filtration d’air, concasseurs/broyeurs) constituent une activité récurrente pour ITS, dont la ressource humaine adapte ses connaissances et ses méthodes professionnelles pour la commercialisation de solutions adaptées, performantes, durables et à coût maîtrisé.

[1] les exigences normatives ou réglementaires sont souvent variables en fonction du pays considéré ; selon la directive européenne 2003/10/CE, pour le niveau d’exposition quotidienne au bruit L EX, 8h: 80 dB(A) et 85 dB(A) sont les seuils, respectivement inférieur et supérieur, déclenchant l’action ; 87 dB(A) est la valeur limite autorisée
[2] ce à quoi un industriel est tenu dépend de l’endroit considéré dans le monde ; en France, une limite est fixée par un arrêté préfectoral e.g. 60 dB(A) en limite de propriété et le concept d’émergence est appliqué. L’émergence, qui est la différence (en utilisant la pondération A) entre le niveau de bruit du bruit ambiant (installation en opération) et le niveau de bruit résiduel (en l’absence du bruit produit par l’installation), est réglementairement limitée - selon le cas à 5 ou 6 dB(A) en période diurne et à 3 ou 4 dB(A) en période nocturne dans les zones à émergence réglementée (ZER)

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