Le raffinage, la liquéfaction de gaz naturel et la production d’énergie pour l’industrie du pétrole et du gaz font souvent intervenir des turbines à combustion d’une puissance supérieure à 40 MW.

Dans de tels cas, la turbine à combustion elle-même, un module gaz et un module d’injection d’eau sont des sources de bruit puissantes dont l’impact doit être limité pour protéger les travailleurs de la centrale ainsi que les voisins.

Les murs antibruit et les enceintes acoustiques (tous: avec une structure en acier pouvant supporter des charges élevées dues au vent et à la neige ainsi qu’aux sollicitations sismiques, et avec des panneaux amovibles pour murs et toit, le cas échéant) sont des constructions appropriées à cet usage, pourvu qu'ils soient compatibles avec les exigences de maintenance.

Pour permettre la ventilation des composants de la turbomachine, des systèmes de ventilation sophistiqués sont nécessaires, impliquant des ventilateurs répondant aux exigences ATEX (pour ATmosphere EXplosives) - basées sur une directive européenne - et des silencieux pour limiter (par les ouvertures nécessaires à l'entrée et à la sortie d'air) la propagation du bruit émis par les équipements encoffrés et aussi dû aux motoventilateurs eux-mêmes.

Les fonctionnalités associées aux équipements d’insonorisation industrielle dans le secteur pétrole et gaz sont nombreuses et variées: elles requièrent des compétences pluridisciplinaires.

L'existence de réglementations nationales en matière de construction et d'installations électriques implique toujours des opérations complexes de gestion de projet et de préparation de la documentation dans le cadre de trvavaux d'insonorisation dans le secteur pétrole et gaz : l'approbation par les autorités locales est parfois une phase essentielle.

Une solide expérience de la construction métallique, des travaux électriques et des tâches administratives est nécessaire pour relever avec succès tous les défis liés à de tels projets, en particulier s’ils concernent des installations à l’étranger et / ou des sites pétrochimiques.

ITS a participé à la construction de dispositifs d'insonorisation pour 3 turbines à combustion sur une île des Caraïbes, dans le contexte d’un projet pétrole et gaz.

Comme souvent en pareil cas, il s’est agi de concevoir et de construire des bâtiments dont l’enveloppe puisse s’opposer à la propagation du bruit, tout comme les dispositifs d’insonorisation des systèmes de ventilation associés.

C'est ainsi qu'ont été l'objet d'études approfondies (avec calculs en acoustique, thermique, aéraulique, structures) et d'une construction soignée des bâtiments pour l'insonorisation, dont les parois ont été concues sur le principe de panneaux (modulaires) fixés sur une charpente métallique (ce qui n'est pas toujours le cas, puisqu'il est possible d'envisager dans certains cas de telles réalisations - également commercialisées par ITS - basées sur le concept de panneaux préfabriqués - chaudronnés - de grandes dimensions sans structure métallique dissociée: des éléments moins nombreux, mais d'un encombrement et d'un poids très supérieurs sont alors à manutentionner lors de l'assemblage sur site):

  • revêtement interne absorbant les sons: à base de laine minérale en haute densité, avec surfacage par un voile de verre et protection par une tôle perforée
  • tôle en acier externe (non perforée) pour limiter la tarnsmission du bruit

De telles parois ont ainsi disposé des 2 fonctionnalités complémentaires requises pour un dispositif d'insonorisation efficace dans le domaine du Pétrole et du Gaz, permettant l'obtention, à 1 m d'équipements encoffrés, de niveaux de pression acoustique aussi bas que 80 dB(A) - voire moins lorsque requis -  ce qui est considérable en termes de performance d'isolation e.g. lorsque le niveau de puissance acoustique de certaines sources de bruit approche de 140 dB(A), ce qui est proprement assourdissant.

Les dispositifs d'insonorisation des ouvertures destinées à la ventilation (pour évacuer la puissance calorifique dissipée par les équipements encoffrés, et dans certains cas e.g. en cas de fuite, pour éviter la formation de poches de gaz, avec les risques d'explosion inhérents) et des ventilateurs (dont les émissions sonores sont rarement négligeables compte tenu du gabarit requis pour ces équipements - parfois installés en série ou en parallèle pour permettre une redondance utile en cas de défaillance de l'un d'eux - , et qui doivent être en conformité non seulement avec des réglementations plus ou moins générales e.g. ATEX mais aussi avec des normes électriques locales) ont également l'objet d'un travail d'ingénierie (acoustique, aéraulique, agencement général) préalablement à leur fabrication (il s'est agit là encore d'une construction métallique, avec des séparateurs absorbant les sons installés dans une enveloppe à isolation acoustique renforcée - selon le cas: de section transversale rectangulaire ou circulaire -).

Le recours aux partenaires commerciaux de ITS aguerris pour de tels projets d’insonorisation dans le secteur pétrole et gaz a permis une gestion de projet fluide.

Limitation des émissions sonores dans le secteur de l'énergie end faq