La conception et la réalisation d'ouvrages antibruit pour l'industrie recouvre des activités variées:
- des études et des tâches de conception:
- en termes d'acoustique, pour ce qui concerne la propagation du bruit, dans des espaces clos (en tenant compte du phénomène de réverbération) ou bien à l'extérieur (la distance - et, lorsqu'elle est importante entre une source de bruit et un point d'observation donné où doit être évalué le niveau sonore: l'absorption atmosphérique -, ainsi que les obstacles sur le trajet des ondes sonores (avec leur effet d'écran) comptent lorsqu'il s'agit de prévoir l'impact d'un équipement bruyant, et a fortiori d'une installation complète, en considérant l'efficacité de différents moyens d'insonorisation, plus ou ou moins appropriés selon les contextes (e.g. revêtements absorbant les sons, écrans acoustiques, encoffrements voire bâtiments insonorisés, silencieux de différents types) et en visant des objectifs notamment liés à la lutte contre le bruit au travail et/ou à la protection de l'environnement, qui sont l'objet de réglementations:
- la directive Européenne 2003/10/CE concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l'exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques (bruit) constitue un document de référence, fixant:
- des valeurs d’exposition limites des travailleurs au bruit: niveau d'exposition L EX,8h = 87 dB (A) et pression acoustique de crête pcrête = 200 Pa soit 140 dB(C) réf. 20 μPa
- des valeurs d’exposition supérieures des travailleurs au bruit déclenchant l'action: niveau d’exposition L EX,8h = 85 dB (A) et pression acoustique de crête pcrête = 140 Pa soit 137 dB(C) réf. 20 μPa
- des valeurs d’exposition inférieures des travailleurs au bruit déclenchant l'action: niveau d’exposition L EX,8h = 80 dB (A) et une pression acoustique de crête pcrête = 112 Pa soit 135 dB(C) réf. 20 μPa
- la réglementation française, si elle est appliquée, distingue la période diurne (07h00 à 22h00 sauf dimanches et jours fériés) et la période nocturne (22h00 à 07h00 ainsi que dimanches et jours fériés):
- dans certains cas, un arrêté préfectoral (quand il n’est pas ministériel) fixe les niveaux de bruit à ne pas dépasser en limite de propriété: c’est notamment le cas des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) e.g. 70 dB(A) en période diurne et 60 dB(A) en période nocturne
- l’émergence i.e. la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (site industriel en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit du site industriel, mais mesuré sur la période de fonctionnement site industriel) est limitée dans les Zones à Emergences Réglementée (ZER), qui incluent en général, à proximité du site industriel: les habitations, les zones constructibles et les zones occupées par des tiers e.g. Etablissements Recevant du Public (ERP), autres établissements industriels. Si le niveau de bruit ambiant dans les ZER (incluant le bruit du site industriel) est compris entre 35 dB(A) et 45 dB(A) alors l’émergence admissible est de 6 dB(A) en période diurne et de 4 dB(A) en période nocturne. Si le niveau de bruit ambiant dans les ZER (incluant le bruit du site industriel) est supérieur à 45 dB(A) alors l’émergence admissible est de 5 dB(A) en période diurne et de 3 dB(A) en période nocturne
- dans le cas d’une Installation Classée pour la Protection de l'environnement (ICPE), la tonalité marquée, dont la présence est liée à la différence entre le niveau de pression acoustique dans une bande de fréquence de 1/3 d’octave donnée et les bandes de fréquences adjacentes, est jugée indésirable si elle dépasse 10 dB dans l’intervalle fréquentiel 50 Hz-315 Hz ou bien 5 dB dans l’intervalle fréquentiel 400 Hz-8000 Hz
- la directive Européenne 2003/10/CE concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l'exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques (bruit) constitue un document de référence, fixant:
- en termes d'aéraulique, lorsqu'il y a lieu que la puissance calorifique dissipée par des matériels encoffrés soit évacuée au moyen d'un système de ventilation plus ou moins perfectionné, faisant le plus souvent intervenir des ventilateurs (pour, selon le contexte, mettre en dépression ou en surpression un local), des atténuateurs de bruit, avec ou sans grilles pare-pluie et filtres
- en termes de structures, vis à vis des réglementations (souvent: avec des spécificités liées à la localisation) en matière de prise en compte des risques climatiques (e.g. pluie, neige, vent) et sismiques du site considéré
- dans d'autres domaines connexes (selon le contexte):
- ergonomie, lorsqu'il s'agit de l'insonorisation de postes de travail et habitabilité pour des cabines de protection du personnel (e.g. en relation avec le confort thermique, visuel)
- mécanique des fluides, en relation avec la érduction du bruit de réseaux de gaz sous pression
- électricté (ne serait-ce que vis à vis de systèmes de ventilation mécanique) voire pneumatique ou hydraulique pour les parties mobiles de certains capotages de machines pour lesquels les aspects liés à la sécurité sont alors praignants
- en termes d'acoustique, pour ce qui concerne la propagation du bruit, dans des espaces clos (en tenant compte du phénomène de réverbération) ou bien à l'extérieur (la distance - et, lorsqu'elle est importante entre une source de bruit et un point d'observation donné où doit être évalué le niveau sonore: l'absorption atmosphérique -, ainsi que les obstacles sur le trajet des ondes sonores (avec leur effet d'écran) comptent lorsqu'il s'agit de prévoir l'impact d'un équipement bruyant, et a fortiori d'une installation complète, en considérant l'efficacité de différents moyens d'insonorisation, plus ou ou moins appropriés selon les contextes (e.g. revêtements absorbant les sons, écrans acoustiques, encoffrements voire bâtiments insonorisés, silencieux de différents types) et en visant des objectifs notamment liés à la lutte contre le bruit au travail et/ou à la protection de l'environnement, qui sont l'objet de réglementations:
- des constructions:
- dans le domaine de la chaudronnerie, pour ce qui concerne les silencieux
- dans le domaine de la métallerie pour ce qui concerne les autres moyens de réduction du bruit
- pour les parties fixes ou facilement démontables, par sous-ensembles: des panneaux d'insonorisation industrielle avec une face absorbante (modulaires)
- pour les accès: des bloc-portes acoustiques (pivotants) avec, pour les parties translucides (avec des vitrages garantissant une sécurité résiduelle en cas de bris accidentel): des châssis vitrés acoustiques
En outre, les entrées d'air et les sorties d’air des constructions sont équipées de silencieux de ventilation (pour assurer la nécessaire continuité de l'isolation acoustique).
ITS a participé à la conception et à la réalisation d'ouvrages antibruit pour l'industrie, le site en question étant en Asie centrale.
S'agissant d'une centrale de cogénération i.e. de production d'énergie combinée - chaleur et électricité - d'une puissance de l'ordre de 250 MW basée sur le fonctionnement de deux turbines à combustion avec, pour chacune, un alternateur il a fallu étudier et construire:
- deux bâtiments pour les turbines
- deux capotages pour les alternateurs
La différence d'appellation entre "bâtiments" et "capotages" est (si l'on fait abstraction de leurs dimensions respectives et de certains détails tels qu'une échelle à crinoline pour un accès à la toiture des bâtiments équipés en périphérie de garde-corps) quelque peu artificielle, puisque ces ouvrages:
- ont en commun leurs principes de conception et de construction (tels que mentionnés ci-dessus) ; il s'agit donc d'ouvrages métalliques, avec des caractéristiques acoustiques spécifiques similaires (pour ce qui concerne d'une part la limitation des niveaux sonores due à l'amplification interne, et d'autre part la transmission au travers des parois et des autres éléments), qui sont à la fois démontables et très robustes pour s'adapter aux contraintes du secteur industriel
- permettent d'obtenir un niveau de pression acoustique inférieur à 85 dB(A) à 1 mètre ce qui tout à la fois règle le problème de l'exposition au bruit des travailleurs du site et prévient les nuisances sonores pour le voisinage, en limité de propriété industrielle et - a fortiori - à plus longue distance
- sont équipés de systèmes de ventilation (qui plus est: insonorisés au moyen de silencieux à baffles, et avec capteurs pour pilotage) pour le maintien d'une température acceptable pour les personnels comme pour certains matériels sensibles installés à l'intérieur
Bien sûr, ils ont bénéficié au moment où ils ont été étudiés du savoir-faire d'une équipe d'ingénierie pluridisciplinaire expérimentée et soigneuse du moindre détail, ils ont été fabriqués en atelier en utilisant les meilleures techniques de fabrication et d'assemblages que maîtrise une main d'oeuvre hautement qualifiée, ayant l'amour du travail bien fait et ils ont fait l'objet d'un contrôle de leur qualité rigoureux tout au long du cycle de production pour respecter les standards attendus des Clients qui confient à ITS et à ses partenaires commerciaux la conception et la réalisation d'ouvrages anti-bruit pour l'industrie, dont ils attendent une livraison dans les délais prévus, un niveau de performance conforme à leurs spécifications et une durabilité maximale (en bref: tout ce qui fait la bonne réputation d'ITS et de ses partenaires commerciaux).
Qu’on se le dise !
Ouvrages anti-bruit pour l'industrie similaires à ceux objet du présent article |
Outre des bâtiments insonorisés, des capotages et des murs antibruit, ITS commercialise, en termes d'ouvrages anti-bruit pour l'industrie (visibles sur la photo ci-contre mais non livrés dans le cadre du projet objet du présent article) des systèmes d'admission d'air insonorisé pour turbines à combustion / turbines à gaz, et des silencieux d'échappement pour turbines à combustion / turbines à gaz ainsi que des silencieux de mise à l’atmosphère de gaz sous pression. |
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