La question des niveaux et critères de performances acoustiques pour des bureaux et des espaces associés ou pour d'autres bâtiments tertiaires est crucial vis-à-vis de locaux pour lesquels le confort acoustique est un aspect qualitatif majeur.

En France, la norme NF S31-080 (Janvier 2006) Acoustique - Bureaux et espaces associés - Niveaux et critères de performances acoustiques par type d'espace traite des espaces suivants : bureau individuel, bureau collectif, espace ouvert, salle de réunion, espace de détente, restaurant, circulation, plateau à aménager.

Selon le cas, la durée de réverbération ou la décroissance spatiale constituent l'exigence technique de base.

Pour chaque type de local, la norme définit et classe l’ambiance acoustique selon trois niveaux de performances :

  • niveau «courant» : correspond à ce qu’exige la réglementation et, en l’absence de textes légaux, au niveau fonctionnel minimum, ne garantissant aucun confort acoustique.
  • niveau «performant» : correspond à des performances acoustiques allant au-delà du niveau «Courant». Ce niveau assure un confort acoustique propice à de bonnes conditions de travail.
  • niveau «très Performant» : correspond à des performances acoustiques maximales rendues possibles par l’action sur l’ensemble des différents éléments de la construction des ouvrages (conception, architecture, matériaux, ….). Ce niveau vise la perception du bruit utile et la non perception du bruit superflu : il y a donc une notion qualitative propre à l’usage et à l’activité qui sera menée dans le local.

En outre, la certification NF HQE Bâtiments Tertiaires permet de distinguer des bâtiments dont les performances acoustiques correspondent aux meilleures pratiques actuelles. Cette certification concerne les phases de programmation, de conception et de réalisation pour des bâtiments neufs et en rénovation.

Le critère acoustique d’un espace et ses interactions avec les espaces voisins se quantifient par le biais de deux notions: la sensibilité de l'espace et l'agressivité de l'espace.

La sensibilité de l’espace se rapporte à l’ambiance acoustique attendue par les occupants. Plus l’espace est sensible, plus les émergences auditives (provenant des espaces voisins ou de l’espace lui-même) sont gênantes.

On distingue ainsi :

  • les espaces très sensibles, tels que: bureaux individuels, espaces de repos, infirmerie, espaces privatifs des clients (hôtellerie), etc.
  • les espaces sensibles, tels que: bureau collectifs, plateaux à aménager, salles de réunion, espace de restauration, salons, hall d’accueil, zone de sport (hôtellerie), etc.
  • les espaces peu sensibles tels que: halls, locaux déchets, sanitaires, circulations, certaines zones de vente, espaces communs dédiés à la circulation des clients (commerce), espaces de baignade (hôtellerie), entrepôts (logistique), etc.

L’agressivité de l’espace quantifie l’impact de l’espace sur l’espace voisin. Plus l’espace est agressif, plus le niveau sonore moyen de l’espace est élevé et plus l’espace impacte sur les espaces voisins.

On distingue ainsi :

  • les espaces très agressifs, tels que : espaces de restauration, auditorium, aires de livraison, espaces communs dédiés à la circulation des clients, zones de vente, bar, discothèque, salles de jeux, espaces de baignade (hôtellerie), entrepôts (logistique), etc.
  • les espaces agressifs tels que : bureaux collectifs, salles de réunion, zones de vente, salons (hôtellerie), etc.
  • les espaces non agressifs tels que : bureau individuel, espaces de repos, infirmerie, espaces privatifs des clients, salles de lecture (ou salons calmes), bibliothèques (hôtellerie), etc.

Ainsi, en croisant la notion de sensibilité avec la notion d’agressivité, on peut classer les différents espaces rencontrés dans les bâtiments en catégories selon le secteur (bureau, enseignement, commerce, hôtellerie, logistique).

En terme d'exigences génériques, la préoccupation dite "de niveau base" a pour but de prendre en compte la position des espaces sensibles et très sensibles vis-à-vis des espaces agressifs et très agressifs par rapport aux nuisances intérieures et extérieures alors que la préoccupation dite "de niveau performant" et celle dite "de niveau très performant" visent à optimiser la forme et le volume des espaces dans lesquels l’acoustique interne est un enjeu.

Selon le cas, la durée de réverbération ou la décroissance spatiale constituent l'exigence technique de base, quand ce n'est pas l'aire d'absorption équivalente.

ITS maîtrise tous les aspects de la question niveaux et critères de performances acoustiques pour des bureaux et des espaces associés ou pour d'autres bâtiments tertiaires (neuf ou rénovation):

  • spécification technique
  • vérification sur site (mesurages par un technicien diplômé en mesures physiques, spécialisé en techniques instrumentales au moyen de sonomètres dûment étalonnés et vérifiés)
  • préconisation et conseils
  • commercialisation de matériaux et de travaux

Qu’on se le dise !