Le bruit des installations (e.g. industrielles, artisanales, commerciales, agricoles) est soumis à réglementation, notamment dans le cas d’Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) soumises à autorisation mises en service ou modifiées après le 1er juillet 1997 (en France, cf. l’Arrêté du 23 janvier 1997). C'est pourquoi, dans une démarche de prévention ou s'il y a une plainte du voisinage: s'agissant du bruit des installations, ITS propose étude d'impact et solutions pour réduire la gêne sonore.

Impact environnemental des installations bruyantes

Pour les installations, l'arrêté préfectoral d'autorisation fixe, pour chacune des périodes de la journée (diurne et nocturne), les niveaux de bruit (ne pouvant excéder 70 dB(A) pour la période de jour et 60 dB(A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite) à ne pas dépasser en limites de propriété de l'établissement.

Mais en plus, la conformité de l’installation en matière d’émissions sonores est basée sur la considération de l’émergence dans les Zones à Emergence Réglementées (ZER).

L’émergence est définie comme (étant) la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'établissement).

Les zones à émergence réglementées (ZER) sont constituées d’une part de l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l'arrêté d'autorisation de l'installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ; d’autre part des zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l'arrêté d'autorisation ; enfin par l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l'arrêté d'autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.

Limitation du bruit d’une installation
(production d’énergie)

   

Pour la période diurne i.e. 7h - 22 h sauf dimanches et jours fériés, l’émergence admissible est de 6 dB(A) lorsque le niveau de bruit ambiant est au-delà de 35 dB(A) mais au plus égal à 45 dB(A) ; elle est de 5 dB(A) lorsque le niveau de bruit ambiant est au-delà de 45 dB(A).

Pour la période nocturne i.e. 22h – 7h et pour les dimanches et jours fériés, l’émergence admissible est de 4 dB(A) lorsque le niveau de bruit ambiant est au-delà de 35 dB(A) mais au plus égal à 45 dB(A) ; elle est de 3 dB(A) lorsque le niveau de bruit ambiant est au-delà de 45 dB(A).

Au surplus, en matière de bruit des installations, la tonalité marquée est détectée dans un spectre non pondéré de tiers d'octave quand la différence de niveau entre la bande de tiers d'octave et les quatre bandes de tiers d'octave les plus proches (les deux bandes immédiatement inférieures et les deux bandes immédiatement supérieures) atteint ou dépasse les niveaux suivants pour la bande considérée : 10 dB de 50 Hz à 315 Hz, 5 dB de 400 Hz à 1250 Hz, 5 dB de 50 Hz à 315 Hz.

Etude d'impact environnemental des installations bruyantes

Selon le contexte, l'étude de l'impact environnemental d'installations bruyantes peut inclure:

  • des mesurages sur site du niveau de pression acoustique e.g. à proximité de sources de bruit, en limite de propriété, au domicile de plaignants. Ils sont réalisés (en utilisant des sonomètres régulièrement étalonnés et vérifiés) par une ressource humaine employée par ITS, expérimentée en mesures physiques, spécialisée en techniques instrumentales. Ces mesurages ne sont pas seulement réalisés pour fournir une réponse (binaire) à la question de la conformité d'une installation, ou pour produire des cartes de bruit: ils sont suffisamment complets pour permettre une utilisation dans le cadre de la recherche de solutions de réduction du bruit, ce qui motive souvent le recours à ITS. Outre la détermination des indicateurs acoustiques fondamentaux que sont le niveau continu équivalent pondéré A, l'émergence et la détection de tonalités marquées, ils peuvent concerner l'évaluation du niveau de puissance acoustique de sources de bruit, ou bien la quantification de la décroissance sonore par doublement de la distance
  • des calculs de propagation sonore du bruit émis par des matériels bruyants, pour l'évaluation (prévisionnelle ou bien, aux fins de comparaison avec des résultats de mesures dans le cas de modélisation d'installations ou de sites) des niveaux sonores à des emplacements spécifiés e.g. limite de propriété, zones à émergence réglementée (ZER). Ce travail de bureau d'études est effectué chez ITS par un ingénieur acousticien, dipômé en physique du bâtiment, en utilisant des logiciels de simulation spécifiques

Les études du bruit en termes d'impact environnemental réalisées par ITS portent sur tous types d'installations:

  • celles rencontrées dans l'industrie:
    • en extérieur e.g. incluant des ventilateurs: aérocondenseurs, tours de refroidissement, réseaux d'aspiration de déchets, extractions de cabines de peintures ou de réseaux de ventilation, ou d'autres matériels bruyants e.g. broyeurs, concasseurs
    • à l'intérieur de bâtiments, si leur performance acoustique laisse à désirer et ne s'oppose pas suffisamment à la transmission du bruit de machines (de toutes sortes) et de lignes de production

La production d'énergie occupe une place bien à part (du fait de la très grande puissance acoustique des sources de bruit en jeu, et de leur grande taille) pas seulement pour le bruit rayonné par la carcasse de moteurs et de turbomachines (compresseurs, turbines à combustion) mais aussi pour l'admission d'air, l'échappement (avec des cheminées) auxquelles sont associées des émissions sonores très importantes.

  • celles en rapport avec Chauffage Ventilation Climatisation (CVC) des bâtiments et des entreprises artisanales:
    • en extérieur e.g. incluant des ventilateurs: pompes à chaleur, climatiseurs, groupes frigorifiques
    • à l'intérieur de locaux techniques, si leur qualité en termes d'isolation acoustique n'est pas suffisante et ne limite qu'imparfaitement la propagation du bruit de chaudières, de compresseurs, de pompes, de groupes électrogènes

Solutions de réduction de la gêne sonore pour les installations bruyantes

ITS peut intervenir non seulement pour évaluer la conformité d’une installation en terme de bruit lais aussi pour, le cas échéant, dimensionner et commercialiser des équipements d’insonorisation pour réduire la gêne sonore.

Lorsqu’il s’agit d’installations dont le bruit est (au moins pour partie) lié au transport / à la décharge de fluides, ITS propose des silencieux (parfois appelés « pièges à sons ») e.g. de ventilation, d’échappement, de mise à l’atmosphère de gaz sous pression et des doublages de tuyauteries et de gaines. Dans d’autres cas, les moyens de réduction du bruit envisagés sont souvent des encoffrements (parfois désignés par l’expression «capotages insonorisants») ou des écrans acoustiques (auxquels il est parfois fait référence en tant que «murs anti-bruit»).

La mise au point de solutions de réduction de la gêne sonore pour les installations bruyantes est souvent pluri-disciplinaire, car devant prendre en compte des contraintes liées à l'exploitation, à la maintenance des équipements et organes qui les composent, et fait appel aussi à des savoir faire non seulement en termes d'acoustique, mais aussi en termes d'aéraulique, de mécanique des fluides, de thermique, de technologie de construction ; la ressource humaine dispose d'une longue expérience dans tous ces domaines.

Tous les équipements d’insonorisation proposés par ITS pour limiter le bruit des installations font l’objet d’une garantie de performance acoustique.

Qu'on se le dise !