Sans le secteur du bâtiment, le phénomène de réverbération est à l’origine d’un inconfort dans de nombreux locaux, parmi lesquels les établissements scolaires et en particulier les cantines.

En effet, la persistance du son conduit chaque enfant souhaitant se faire entendre de ses camarades à élever la voix (il en va de même pour les personnels d’encadrement et de service qui n’ont d’autre choix que de parler plus fort que ne l’imposerait leur penchant naturel ou leur raison), ce dont le résultat est trop souvent un pur brouhaha, qui peut être traduit en termes scientifiques par une élévation généralisée des niveaux de puissance acoustique émis par les sources sonores que constituent les différents locuteurs, contribuant, toutes choses égales par ailleurs, à une élévation du niveau sonore ambiant.

La conséquence de cette surenchère est évidemment un environnement sonore de mauvaise qualité puisque les niveaux de bruit sont trop élevés et puisque (donc) l’intelligibilité i.e. le degré de compréhension des messages verbaux ou de toute autre forme (en particulier parmi celles affectionnée par de jeunes élèves souhaitant attirer l’attention) est mauvaise, compte tenu des difficultés de perception.

Non seulement un repas pris en commun dans de telles conditions perd des attributs (notamment sociaux) qui sont attendus, mais en plus, il peut être contreproductif (lorsqu’il s’agit de reprendre des forces) puisqu’il peut être à l’origine d’une fatigue pour petits et grands (qui peut se doubler dans certains cas de surexcitation, voire d’agressivité).

Que faire alors pour prévenir de tels désordres ou pour y remédier ?

Il faut savoir que le local joue souvent un rôle important dans de telles situations, lorsque les parois dures du bâtiment (non seulement les sols qui sont souvent carrelés, mais souvent aussi les murs et le plafond, quand il ne s’agit pas d’une sous-toiture) réfléchissent les sons (qui ne sont donc ni transmis vers l’extérieur, ni absorbés), ce qui constitue l’origine même du phénomène de réverbération puisque ces sons sont contenus dans le volume (intérieur) délimité par le local.

ITS a participé à la mise en œuvre de panneaux acoustiques dans une cantine dans les environs d’Agen (région Aquitaine, France).

Il a été choisi un principe de correction acoustique évitant les travaux (i.e. sans modification du bâtiment) puisque consistant à la mise en œuvre de matériaux absorbant les sons sous la forme de claustras, i.e. des écrans avec une ossature métallique laquée et avec, pour chacune des 2 faces, un garnissage en fibre minérale revêtue d’un tissu résistant aux agressions telles que celles prévisibles dans un lieu où des enfants peuvent jouer (la nettoyabilité est bien sûr un critère important lors du choix d’un tel revêtement).

Un large choix de coloris a permis pour les panneaux acoustiques la sélection de teintes en adéquation avec les autres éléments décoratifs du lieu, pour ces équipements d’insonorisation performants (le coefficient d’absorption est proche de 100 % aux fréquences medium et aigues correspondant à la voix humaine), modulaires et mobiles (puisque sur piètement).

Ces panneaux acoustiques ont contribué à l’amélioration de l’acoustique de la cantine (limitation de la réverbération et de la propagation sonore spatiale) et seront réutilisables en cas de modification de l’implantation des tables, ou en cas de déménagement.

En plus de telles applications liées à l'isolation acoustique des bâtiments, ITS commercialise aussi des panneaux acoustiques pour des applications liées à l'insonorisation industrielle e.g. pour limiter l'exposition au bruit de travailleurs.

Confort acoustique dans les bâtiments end faq