L’insonorisation d’un établissement diffusant de la musique amplifiée (tel qu’une discothèque ou un dancing, une salle de spectacle ou de concert, un auditorium) n’est pas seulement nécessaire (au niveau de l’enveloppe du bâtiment qui doit s’opposer suffisamment aux transmissions sonores) vis-à-vis de la protection du voisinage, qui est basée sur le respect d’une valeur limite d’émergence i.e. la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (établissement diffusant de la musique amplifiée en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par l’établissement diffusant de la musique amplifiée mais mesuré sur sa période d’activité). En France, en la matière : une infraction constatée expose le contrevenant à des sanctions, telles que prévues dans le Code de l’environnement.

En effet, l’insonorisation d’un établissement diffusant de la musique amplifiée est tout aussi indispensable dans une perspective de protection de l’audition du public qui fréquente l’établissement : il s’agit de ne pas dépasser les valeurs - de 105 dB(A) en niveau moyen et 120 dB(C) en niveau de crête - qui sont imposées par la réglementation française. Or sans prise en compte correcte de l’acoustique interne de la salle dans laquelle est diffusée de la musique amplifiée, les niveaux sonores sont accrus du fait du phénomène de réverbération (sans oublier que, toutes choses égales par ailleurs, le bruit transmis vers l’extérieur est d’autant plus important).

Enfin, et ce n’est pas rien, l’insonorisation d’un établissement diffusant de la musique amplifiée est primordiale pour la qualité d’écoute, liée à l'acoustique interne du lieu : l’intelligibilité de la parole et de la musique sont elles aussi dépendantes de la prise en compte plus ou moins soigneuse de la réverbération du local.

Si rien n’est fait en terme d'isolation acoustique des bâtiments, le temps de réverbération d’un espace, tel que ceux ordinairement considérés pour la diffusion de musique amplifiée, d’ambition moyenne, peut atteindre (e.g. aux fréquences aigues) près de 2 secondes dans une salle d’un volume d’à peine plus de 1100 m3, ce qui est considérable, illustrant alors une performance acoustique médiocre.

Que se passe-t-il alors ?

  • Dans la salle, ceux qui ont eu la mauvaise idée de venir passer un moment (qu’ils pensaient devoir être agréable) dans un tel établissement ne restent pas (très) longtemps (ce qui n’est pas bon pour le commerce de débit de boisson ou de restauration sur place souvent associé), et ces spectateurs d’un soir (ou d’un après-midi e.g. pour un thé dansant) ne reviendront pas (en tous cas : pas aussi souvent que souhaitable). Au fil du temps (le bouche à oreille n’aidant pas, bien au contraire), la fréquentation diminuera, ce qui ne fera pas les affaires de l’exploitant de l’établissement diffusant de la musique amplifiée.
  • Sur scène (s’il s’agit de musique ou d'un spectacle en direct), les malheureux musiciens (qui alors maudissent le manager qui leur a trouvé un engagement avec d’aussi mauvaises conditions, parfois : de travail, toujours : d’exercice de leur art) ont les pires difficultés à faires les réglages (voix, instruments, sonorisation et équipement électro-acoustiques) qui, dans d’autres salles où l’acoustique a été prise en compte comme il se doit, leur permettent d’exercer tous leurs talents et de se faire apprécier du public. Or de cela dépend leur popularité, donc leur réussite et leur longévité dans cette activité : reviendront-ils (aussi souvent que souhaitable pour l’exploitant vis-à-vis de ses contraintes de programmation) se produire dans un environnement aussi hostile pour l’audition et donc si peu favorable pour la mise en valeur de la qualité de leur prestation scénique ?

C’est dans un tel contexte qu’ITS a participé à l’insonorisation d’un établissement diffusant de la musique amplifiée près de Lyon (France, région Rhône-Alpes-Auvergne).

Il s’est agi d’un dancing, dont l’acoustique a été améliorée au moyen de l’installation, selon les recommandations de ITS faisant suite à une étude de la réverbération de l’espace considéré (mesures sur site, calculs, simulation de performance acoustique): d’une part un plafond suspendu et d’autre part un revêtement absorbant mural. Le matériau retenu pour la réalisation des travaux justifiait de caractéristiques excellentes en terme d’absorption des sons (quasiment 100 % aux fréquences médium et aigues). Il était bien sûr incombustible, pour satisfaire aux exigences de la réglementation pour la prévention des risques d’incendie ; il était de couleur noire pour être assorti à d’autres éléments de décoration.

La satisfaction, mesurée auprès de l’exploitant au terme des travaux (lequel se basait sur le ressenti et le feedback de ses clients, habitués ou de passage, quant au confort auditif de ce lieu musical ?), a été exprimée comme étant totale pour ce qui est de l’amélioration de la qualité sonore de cet établissement diffusant de la musique amplifiée, qui ne sera plus jamais la salle à l’acoustique médiocre qu’il a été trop longtemps.

Plus rien ne s’oppose désormais à ce que cet endroit (par ailleurs très accueillant tant sur le plan du personnel que des infrastructures) devienne un must (au moins : régional) en matière de discothèque ou de salle de concert.

Mission accomplie pour ITS !

Confort acoustique dans les bâtiments end faq