Un silencieux de décompression est nécessaire pour limiter le bruit du processus thermodynamique de mise à l’atmosphère d’un gaz, ou plus généralement: d’un fluide sous pression.

C'est donc un matériel assez souvent utilisé dans le secteur de l'énegie, dès lors qu'il s'agit de préserver l'environnement sonore.

D’une part, il s’agit de protéger des personnels i.e. de limiter leur exposition à des niveaux sonores susceptibles de causer des troubles auditifs importants, parfois irréversibles (la reconnaissance d’une surdité au titre de maladie professionnelle n’est qu’une bien maigre consolation pour celui qui la subit).

D’autre part, il faut que l’impact sonore d’un évent de décompression ne soit pas à l’origine de troubles pour le voisinage ; en France, l’émergence i.e. la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (évent en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par l’évent, mais mesuré sur la période de fonctionnement de l’évent) doit être limitée - selon le cas à 5 ou 6 dB(A) en période diurne et à 3 ou 4 dB(A) en période nocturne - dans les Zones à Emergence Réglementée (ZER) e.g. pour protéger, à proximité: les habitations, les zones constructibles et les zones occupées par des tiers  - Etablissements Recevant du Public (ERP) et autres établissements industriels : inclus -.

La plupart du temps, ces deux préoccupations motivent simultanément la considération d’un silencieux de décompression, dans le cadre d'actions d’insonorisation industrielle, et sont à l’origine de la définition inhérente de sa performance acoustique, laquelle, pour une consigne de niveau sonore à respecter, dépend bien sûr du niveau de bruit en amont du silencieux (et, comme toujours dès qu’il s’agit de bruit : de sa répartition en fréquence).

Vis-à-vis d’un tel objectif, la conception d’un silencieux de décompression doit prendre en compte les données de process : nature, pression, température, débit du fluide ; sa construction quant-à-elle doit considérer des impératifs de durabilité et de non corrosion (choix de matériaux selon la nature du fluide transporté, et l’exposition éventuelle aux intempéries) ainsi que de résistance (application d’un code de construction spécifique e.g. CODAP, ASME).

ITS a participé à la construction d’un silencieux de décompression pour un réseau de vapeur d’un site pharmaceutique en Belgique.

Il s’agissait d’un évent : le silencieux de décompression a permis la mise à l’atmosphère du fluide sous pression et à très haute température tout en maîtrisant les émissions sonores indésirables dues à la turbulence et au phénomène de choc.

L'environnement sonore autour de l'installation considérée, produisant de l'énergie, sera maintenu aussi calme que souhaitable pour les riverains.

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