ITS propose diagnostic (mesurages, études) et solutions d’insonorisation (mise au point et commercialisation d'équipements, de travaux) pour l’acoustique des locaux de travail bruyants, répondant ainsi à des besoins croissants des entreprises (industrielles ou non) en matière de réduction du bruit et d’amélioration du confort sonore pour les employés.

D’une part, l’acoustique des locaux de travail bruyants est réglementée, à tout le moins en France:

  • en termes de niveaux sonores pour ce qui concerne le niveau d’exposition quotidienne au bruit [1] et d’autre part la pression acoustique de crête [2] ; cela est applicable ailleurs dans le monde avec possiblement des différences quant aux valeurs admissibles, et - bien sûr - dans d’autres pays d’Europe, alors avec des dispositions identiques là où une transposition - en droit national - d’une directive spécifique commune à l’ensemble des états membres a été réalisée)
  • en termes de décroissance du niveau sonore par doublement de distance à la source [3]

D’autre part, certains de ces indicateurs de la performance acoustique des locaux de travail bruyants (et d’autres e.g. le temps de réverbération) font l’objet de recommandations au moyen de normes, qui ne sont pas d’application obligatoire, mais qui fournissent, dans différents contextes variables selon la nature des tâches effectuées par les salariés, des critères d’appréciation d’une situation qui ont leur importance, ne serait-ce que parce qu’ils font, en général, consensus - au moins, en France, pour celles qui sont certifiées NF -  [4] [5].

Ces référentiels (réglementaire et normatifs) reflètent l’importance qu’il y a à considérer sérieusement la qualité acoustique des locaux de travail bruyants :

  • dans des ateliers, car il y va de la santé des employés :
    • vis-à-vis de la prévention des risques de traumatisme auditif pouvant avoir pour conséquence une surdité professionnelle hautement indésirable (pour le salarié bien sûr, mais aussi pour l’employeur compte tenu des conséquences de différentes natures d’une telle situation)
    • vis-à-vis à d’autres aspects de la sécurité au travail (pour éviter des accidents, il est nécessaire que les salariés puissent entendre distinctement certains signaux sonores e.g. alarmes et sirènes, klaxons de véhicules voire les mises en garde de collègues)
  • partout i.e. dans des locaux de production, mais aussi ailleurs i.e. dans des bureaux :
    • car il s'agit de la prévention sanitaire pour des travailleurs qui peuvent souffrir de fatigue, de stress, de maladies psychosomatiques en relation avec un bruit excessif ou avec un confort acoustique ou une insonorisation des locaux insuffisants; que les travailleurs sifflent tous en travaillant (parce qu’ils sont heureux) n’est peut être pas un objectif réaliste ni même souhaitable dans tous les contextes, mais qu’ils disposent de conditions de travail suffisamment calmes est une bonne chose à bien des égards
    • vis-à-vis de la qualité des tâches accomplies, de la bonne communication (verbale : entre collègues ou avec la hiérarchie), de la bonne organisation (lorsqu’elle n’est pas altérée par l’absentéisme, la difficulté de recrutement à certains postes de travail), et donc vis-à-vis de la qualité des produits et services de l’entreprise (y compris le respect des délais lorsqu’il n’est pas compromis par la désorganisation découlant d’un défaut de main d’oeuvre telle qu’illustrée précédemment)
bruit au travail

ITS propose diagnostic et solutions d'insonorisation pour les locaux de travail bruyants

   

En matière d’acoustique des locaux de travail bruyants, les bureaux constituent une catégorie d’espaces bien à part, où la problématique de prévention des risques auditifs est (en général) absente, mais qui nécessite néanmoins des niveaux de bruit ambiants inférieurs (même pour l’accomplissement de tâches ne nécessitant pas une concentration particulière) et qui présente d’autres spécificités (e.g. d’isolation vis-à-vis d’espaces contigus, qu’il s’agissent d’autres bureaux, de circulations, ou d’un atelier - ou encore d’un hall de production/assemblage - dans le cas d’une cabine de contrôle ou d’un poste de commande insonorisé).

En particulier, dans des bureaux partagés ou collectifs (e.g. open spaces), pour des activités impliquant l’usage du téléphone (pas seulement dans les centres d'appel et les départements commerciaux), pour un travail administratif, pour des tâches de bureau d’études ou de R&D, il est souhaitable que  chacun ne soit pas gêné par l’activité (professionnelle) des autres, notamment en relation avec le bruit des conversations (mais aussi parfois : en relation avec les sonneries de téléphones, le bruit d’imprimantes, de traceurs de plans et de divers appareillages plus ou moins spécifiques) ou les émissions sonores d’équipements collectifs du bâtiment (e.g. climatisation). Ainsi, vis-à-vis d’un poste de travail voisin, deux concepts sont d’un intérêt particulier, et requièrent des dispositions minimales en termes d’insonorisation :

  • la discrétion : il s’agit de la situation obtenue lorsqu’un effort est requis pour comprendre le contenu d’une conversation émise. Alors, la conversation n’est pas une source de distraction.
  • la confidentialité : il s’agit de la situation obtenue lorsque même avec un effort pour comprendre une conversation émise, celle-ci reste incompréhensible

Dans des espaces étant partie intégrante de locaux de travail ou leur étant associés, tels que salles de réunion et de formation (vis-à-vis d’un enjeu de confidentialité, mais aussi de confort de parole et d’écoute), espaces de détente et de restaurants d’entreprise (vis-à-vis d’un enjeu de calme et de bonnes conditions de conversations), le niveau de bruit de fond (e.g. l’impact sonore des équipements tels qu’armoires de réfrigération, réseau d’air conditionné) et l’intelligibilité de la parole (e.g. selon la plus ou moins bonne maitrise du phénomène de réverbération des sons) influent sur la qualité acoustique, et doivent donc faire l’objet d’une attention particulière lors de la construction d’un bâtiment ou lors de l’aménagement d’un plateau.

Vis-à-vis de tous les locaux de travail pour lesquels l’acoustique est un sujet de préoccupation, ITS accompagne ses clients de manière diversifiée (à la carte) tant pour ce qui concerne le diagnostic que pour ce qui concerne les solutions (quand il y a un problème) :

  • mesurages sur site, par une main d’œuvre spécialisée, avec un matériel métrologique du meilleur niveau, et suivant les protocoles réglementaires et/ou normalisés en vigueur, de niveaux de pression acoustique, d’isolement au bruit aérien entre locaux, de durée de réverbération, de décroissance du niveau sonore par doublement de distance à la source ; rédaction de rapports d’intervention avec comparaison des valeurs mesurées à des limites de référence
  • calculs d’acoustique prévisionnelle (simulations avec ordinateur), étude de dimensionnement (acoustique, mais aussi ventilation/aéraulique, thermique) d’équipements d’insonorisation par un acousticien expérimenté, ayant des compétence étendue en physique du bâtiment
  • commercialisation des matériels et/ou des travaux (correction acoustique, isolation phonique) : de la meilleure qualité, au meilleur prix, et en général assortie d’une garantie de performance

Ainsi (et ce n’est pas rien), le diagnostic réalisé sur site par ITS dans des locaux de travail de tous types, dans un contexte d’analyse et/ou d’amélioration de la qualité acoustique peut être prolongé (si c’est le souhait du Client) par la mise au point par ITS (éventuellement : avec ses partenaires commerciaux) de solutions (à partir de matériaux et produits du commerce ou sur-mesure) pour limiter le bruit et/ou accroitre le confort auditif :

  • réduction du bruit à la source : capotages et cartérisation de machines insonorisants, encoffrements de matériels bruyants, silencieux pour ouvertures de ventilation, orifice de réseau de dépoussiérage, d’aspiration de déchets et de copeaux
  • limitation de la propagation sonore : cloisons et murs antibruit, claustras et écrans acoustiques, cabines abritant du personnel
  • traitement de la réverbération : plafond et éléments acoustiques suspendus (baffles), panneaux absorbants muraux

Cette approche globale des problématiques d’acoustique des locaux de travail bruyants, combinant diagnostic (méticuleux, multidisciplinaire, avec des moyens de mesure et de calcul sophistiqué) et solutions d’insonorisation (imaginatives, performantes, complètes, avec des outils de dimensionnement sécurisant les résultats), basée sur des décennies de pratique de l’ingénierie acoustique et de mise en œuvre de techniques d’insonorisation est bien en ligne avec le slogan de ITS « Des paysages sonores de choix, partout ».

[1] selon la directive européenne 2003/10/CE, pour le niveau d’exposition quotidienne au bruit L EX, 8h: 80 dB(A) et 85 dB(A) sont les seuils, respectivement inférieur et supérieur, déclenchant l’action ; 87 dB(A) est la valeur limite autorisée
[2] selon la directive européenne 2003/10/CE, pour la pression acoustique de crête ρcrête: 112 Pa i.e. 135 dB(C) et 140 Pa i.e. 137 dB(C) sont les seuils, respectivement inférieur et supérieur, déclenchant l’action ; 200 Pa i.e. 140 dB(C) est la valeur limite autorisée
[3] l’Arrêté du 30 août 1990 est pris pour l’application de l’article R. 235-11 du code du travail et relatif à la correction acoustique des locaux de travail

  • considérée dans le local vide de toute machine ou installation de production, la limite autorisée varie de 2 dB(A) à 4 dB(A) selon la surface au sol du local (les valeurs charnières étant 210 m2 et 4600 m2)
  • considérée après installation des machines et appareils de production, la limite autorisée varie de 3 dB(A) à 4 dB(A) selon la surface au sol du local (les valeurs charnières étant 210 m2 et 1000 m2)

[4] e.g. cf. NF S 31-080 Acoustique - Bureaux et espaces associés - Niveaux et critères de performances acoustiques par type d’espace
[5] certaines normes DIN, sans équivalent NF ou ISO, ne sont pas dénuées d’intérêt, étant toutefois peu utilisées en pratique en France

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